Nice-Matin (Cannes)

« On veut être les meilleurs »

Ollivon : cap’tain is back

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En marge de la rencontre contre l’angleterre, les Barbarians britanniqu­es se sont préparés toute cette semaine à Monaco dans le cadre d’un partenaria­t avec la Fondation Princesse Charlène de Monaco. Les joueurs porteront le logo de la Fondation dimanche. En ce sens, présent sur le Rocher et exceptionn­ellement entraîneur pour ce choc, Fabien Galthié s’est livré. Entretien.

Fabien, quel est votre ressenti d’entraîner les Barbarians britanniqu­es ?

C’est un honneur forcément. J’avais posé quelques conditions, à savoir disposer d’une partie de mon staff pour préparer cette tournée au Japon et avoir de nombreux joueurs français. Les Britanniqu­es sont fair-play et ils ont accepté.

Avec 19 Français sur 24, ce match face à l’angleterre aura des saveurs de

Crunch…

Ollivon sera le capitaine. Est-il dans vos petits papiers pour un retour avec les Bleus ?

Il est susceptibl­e de revenir. Il est là avec les Barbarians, et ça montre qu’on le suit. Au-delà de ses qualités de leader, il a retrouvé son véritable niveau de jeu malgré deux grosses blessures.

Une fois de plus, lors de cette tournée estivale au Japon, les cadres et finalistes du Top 14 seront absents…

Depuis que nous avons pris le mandat, on ne prend pas les finalistes pour ces tournées d’été. On choisit des joueurs qui ont moins joué que les autres, et qui sont donc plus frais physiqueme­nt et psychologi­quement. La priorité c’est de trouver un équilibre entre expérience et fraîcheur.

La Coupe du Monde en France arrive à grand pas.

On se prépare pour être les meilleurs, c’est ce qu’on veut. Depuis le début c’est comme ça et on va continuer en ce sens. On a une façon de travailler bien précise avec des résultats qui suivent. Il faut toujours progresser pour aller chercher encore plus loin.

Est-ce qu’on peut parler d’un effet Galthié sur le XV de France ?

C’est un projet avant tout porté par une Fédération. Bernard Laporte m’a confié cette mission de prendre la sélection. Derrière ça, il y des hommes, un staff d’une trentaine de personnes habité par la même ambition. Et au centre de ça, il y a les joueurs qui portent ce maillot et adhèrent à ce projet collectif.

Est-ce qu’on peut parler d’une génération dorée dans le sillage d’antoine Dupont ?

Pour moi c’est avant tout un ensemble de choses. Je pense que le rugby français a toujours été en capacité de produire des grands joueurs. Il a fallu amener des conviction­s et construire autour de cela.

Dès votre prise de mandat, vous vous êtes positionné­s sur un génération plutôt jeune…

Oui, c’était un choix volontaire avec des gars de 24 ans et 8 sélections de moyenne. On avait calculé que 4 ans plus tard, cette génération aurait à peu près 27 ans avec les turnovers. On savait que sur notre feuille de route il y avait 35 matchs à disputer. En ce sens, ce qui est important c’est l’expérience collective et la montée en compétence­s. Pour nous c’était une vision évidente. Pour le moment, on la tient.

Quel regard portez-vous sur le Grand Chelem ?

Je l’ai vécu comme une satisfacti­on paisible. On a beaucoup plus explosé de joie après notre victoire face à l’angleterre en 2020 par exemple. Ce n’est pas une finalité. Juste une étape de plus dans la constructi­on de ce groupe et de ses ambitions. PROPOS RECUEILLIS PAR

ADRIEN SANTUCCI

Cette rencontre entre les Barbarians britanniqu­es et l’angleterre sera l’occasion de revoir

Charles Ollivon au niveau internatio­nal. Après sa terrible blessure au genou il y a un de cela, l’excapitain­e des Bleus était revenu de fort belle manière avec son club de Toulon, multiplian­t les performanc­es de choix. Forcément, pour lui c’est une satisfacti­on d’être à Monaco : « Jemesens vraiment bien et ça fait plaisir de partager des moments comme cela tout en retrouvant l’excitation des matchs internatio­naux. Mon retour se fait par étapes, et la performanc­e de ce week-end m’aidera encore à franchir une étape » savoure le Toulonnais.

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Je pense oui. Ce n’est pas considéré comme un testmatch, mais à n’en pas douter, dans le jeu et l’intensité, ce sera tout comme. C’est certain.

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