BETCLIC ELITE / FINALE DES PLAYOFFS, MATCH 2 Monaco giflé
La Roca Team a explosé devant la furia villeurbannaise. L’ASVEL égalise (1-1), tout est relancé. Le chiffre
ASVEL - ASM : 91-54 A Villeurbanne, salle de l’astroballe,asvel bat Monaco 91-54 (28-12, 2211, 22-14, 19-17)
5565 spectateurs.
ASVEL : 32 tirs sur 63 (7/22 à 3-pts), 20 LF sur 24, 39 rebonds (Okobo, Gist 6), 22 passes décisives (Okobo, Jones 4), 5 interceptions, 8 balles perdues.
La marque : Osetkowski 13, Knight 11, Okobo 10, Gist 9, Fall 8, Lacombe 8, Jones 7, Howard 7, Strazel 6, Lighty 4, Antetokounmpo 4, Diot 4. Monaco : 18 tirs sur 57 (4/29 à 3-pts), 14 LF sur 23, 34 rebonds (Boutsiele, Fall Faye 5), 8 passes décisives, 1 interceptions, 13 balles perdues.
La marque : Fall Faye 10, Diallo 8, Boutsiele 7, James 6, Westermann 6, Thomas 5, Bacon 4, Motiejunas 4, Ouattara 4, Lee 8, Demahis.
Monaco n’a pas existé hier soir à Villeurbanne, totalement balayé par la révolte et la furia de L’ASVEL. Fallait-il s’y attendre ? Non, car la Roca Team avait semblé maîtriser le Game 1. La confiance a-t-elle changé de camp ? Oui, car la démonstration des hommes de T.J. Parker a flirté avec le camouflet pour des Monégasques absents, mous, maladroits, comme anesthésiés. L’ASVEL est-il de nouveau favori de cette finale ? Non, car la série revient à Monaco, à partir de lundi. Et que tout va se jouer désormais à l’orgueil. Il faudra une tout autre Roca Team et une vraie équipe pour ne pas échouer pour la 3e fois de son histoire en finale du championnat.
Défense passoire
basket aime les renversements de situation de folie en plein match... Mais prendre une telle raclée après avoir dominé le match 1, il fallait l’inventer. Au tout début, on n’a vu que le contre énorme du Monégasque Faye sur l’immense Youssoupha Fall... Un acte d’autorité trompeur. Tout est parti à vau-l’eau. Marcos Knight a commencé par montrer les crocs villeurbannais. Mike James a vite été sanctionné d’une 2e faute bizarre, déclenchant la colère du banc monégasque. L’ASVEL était pressée. Le coeur, la volonté d’arracher les ballons, les rebonds, les prises à 2 systématiques, un jeu rapide à plusieurs facettes. Tout cela était villeurbannais. Monaco a commencé par prendre un premier éclat (7-19) dont il ne s’est jamais remis. Un abominable 8-30 aux tirs, un non moins calamiteux 5/11 aux lancers, n’ont rien arrangé. L’ASVEL s’est mis dans tous les bons coups, Monaco, avec une défense passoire, a plongé. L’astroballe s’est enflammée, forcément. Howard est parti au dunk. C’est tout le collectif villeurbannais qui a flambé. Une ASVEL intense, soudée, face à un candidat monégasque en perte de boussole. Show time pour L’ASVEL, cauchemar pour Monaco (15-35, puis 23-50, 20e). Le genre de soir où rien ne fonctionne.
Le score à la mi-temps en faveur de L’ASVEL. Encaisser un - 27 au bout de 20 minutes, ce n’était pas arrivé à L’AS Monaco depuis la remontée dans l’élite en 2015.