« Dans les quatre au Qatar »
Présent à Nice dans le cadre de l’assemblée fédérale d’été de la FFF, Noël Le Graët a répondu aux questions de la presse. Les derniers matchs décevants des Bleus ne l’inquiètent pas.
Après l’adoption entre autres du budget prévisionnel de la saison prochaine et la réforme des championnats nationaux masculins et féminins (voir ci-dessous), Noël Le Graët a conclu l’assemblée d’été de la FFF, réunie hier au palais de la Méditerranée à Nice par une série de questions-réponses avec la presse. L’occasion pour le dirigeant de réitérer son soutien au sélectionneur des Bleus Didier Deschamps, malgré les contre-performances du mois de juin.
Président, la France sort de quatre rencontres décevantes en Ligue des Nations...
Je l’ai déjà dit, elles n’étaient pas de grande qualité. On a fait deux nuls et deux défaites. On ne se cherche pas d’excuses. Comme nous, beaucoup de grandes nations n’ont pas été à la hauteur. Les joueurs ont disputé énormément de matchs cette saison. C’est une question de fatigue, de blessure, d’envie peut-être aussi. Ça serait bien que la Fifa et L’UEFA se voient plus souvent pour parler du calendrier. Mettre autant de matchs à la fin des championnats, ce n’est pas très raisonnable. Il nous reste deux matchs en septembre. On n’aura moins d’excuses. Il faut qu’on sorte de cette dernière place.
Vous allez rencontrer Didier Deschamps ?
On se voit tout le temps. Je suis à l’aise à Guingamp et j’aime bien passer une journée avec Didier de temps en temps. On va se voir en juillet. D’abord pour la préparation de la Coupe du monde, c’est important. Le Qatar c’est un peu plus compliqué à préparer, on va bien regarder les choses et voir comment la FFF peut s’impliquer encore davantage pour lui rendre service. Il est comme tout homme, il n’aime pas perdre.
Vous avez dit ne pas vouloir parler de prolongation mais avez-vous fixé un objectif au sélectionneur ?
En effet, je n’évoquerai aucune prolongation. Je veux toujours qu’on soit dans les quatre, tout le temps. C’est valable pour les filles et les garçons. On a budgété un quart de finale. C’est ce qu’on fait traditionnellement car au niveau des finances, il faut être prudent. Mais je préfère qu’on fasse mieux.
Il y a eu des mésententes avec Kylian Mbappé au sujet des droits d’image. Les relations sont-elles apaisées ?
Totalement. J’ai vu Mbappé tout seul, ensuite Mbappé à Clairefontaine, au sein d’un groupe avec lequel j’ai discuté. Puis après j’ai vu tous les joueurs. La conclusion reste : pas de changement jusqu’à la Coupe du monde, égalité parfaite entre tous les joueurs. Franchement, il n’y a aucun problème, aucune dissidence. Au contraire. Cela a été fait très amicalement avec lui, d’abord, puis avec les grognards*.
On parle d’une arrivée de Christophe Galtier au PSG.
(Il sourit) Je crois qu’il y a un dirigeant du PSG qui est là, il pourra vous en dire plus que moi à ce sujet.
(Il hésite) Je ne vais pas donner mon avis. Mais quand un entraîneur français prend un grand club, je trouve ça très bien. Maintenant, il faut trouver des accords. Ça appartient à Paris et à Galtier.
Zinedine Zidane serait alors toujours disponible pour l’équipe de France.
Ah vous vous calculez loin (rires). On va peut-être gagner la Coupe du monde.
Et dans ce cas-là ?
Didier Deschamps reviendra à Guingamp passer une journée (rires).
L’équipe de France féminine court toujours après un titre. C’est l’année ?
Si tout le monde est en forme et en bonne santé, alors que je crois qu’on va faire une bonne compétition. Je trouve qu’on a une bonne équipe, très complémentaire sur tous les postes, qui prend plaisir à jouer ensemble. Je leur rends visite mardi midi à Clairefontaine.