2e : Lionel Tivoli (RN) fait tomber Loïc Dombreval
Un temps, le suspense a été insoutenable. Au moins pour les deux principaux intéressés et les 43,79 % des inscrits qui ont daigné se présenter aux urnes... Assez largement en tête à l’heure du dépouillement dans les « petites » communes, Lionel Tivoli a vu son avance sur Loïc Dombreval (Ensemble !) fondre comme neige au soleil, notamment quand ce dernier est arrivé en pole dans son fief vençois (57,64 %) et à Grasse (54,27 %). On a même frôlé le 50-50, et puis, patatra : point de remontada...
Avec 51,65 %, le candidat RN a finalement été élu député de la 2e circonscription – grande première, à l’instar des deux Masson, Alexandra (4e) et Bryan (6e) – en devançant le député sortant. « Sur cette circonscription, Marine Le Pen a fait 53,9 % au second tour de la Présidentielle. Alors, si nos électeurs se mobilisent, nous l’emporterons » avait déclaré Lionel Tivoli au soir du 1er tour, déjà bouclé en tête (23,90 %), un souffle devant Loïc Dombreval (23,67 % et 92 voix d’écart).
Le « soutien des 13 » n’a rien changé
Ainsi, la « prophétie » Tivoli s’est réalisée. Une « grande émotion et un honneur », pour le responsable départemental du Rassemblement national, conseiller municipal d’opposition à Antibes (2014-2020) et candidat malheureux lors des élections municipales 2020 à Vallauris. Un succès construit dans les communes du moyen et haut pays, avec des villages où courrait la rumeur d’un député « absent » lors des cinq années écoulées – une affirmation battue en brèche par Loïc Dombreval. Qui dit vrai ? Peu importe, les électeurs ont fait leur choix. Et le soutien groupé de treize maires (Andon, Bézaudun,
Bouyon, Cabris, Cipières, Gilette, Gréolières, Le Broc, Le Mas, Saint-cézaire, Saintléger, Saint-vallier, Séranon) entre les deux tours n’y aura rien changé. Et n’aura même eu qu’un impact minime sur les résultats d’un dimanche à l’autre.
Que va faire Loïc Dombreval ?
À l’inverse, on imagine que le silence des figures LR et des maires des deux principales communes de la circonscription (Régis Lebigre à Vence et Yannick Bernard à Carros) n’ont pas aidé le député sortant, en réduisant le fameux front républicain à peau de chagrin...
Une question se pose désormais : que va faire l’ancien maire de Vence (2014-2017), qui n’occupait, jusqu’alors, que le seul siège de député ? Pour la réponse, il faudra attendre un peu, le candidat vaincu étant resté injoignable, hier soir.