Pour éviter des poursuites ce Niçois donne un faux nom
La surveillance policière du territoire monégasque à la veille des fêtes de fin d’année demeure particulièrement attentive et active. En 2021, un chauffeur niçois espérait passer à travers les mailles du filet sécuritaire déployé par la Sûreté publique le 24 décembre.
Au cours d’un contrôle aléatoire sur la voie publique cet homme de 31 ans faisait preuve d’une mauvaise inspiration et il allait aggraver son cas. Pas très malin, en effet, il espérait cacher ses antécédents judiciaires et éviter de nouvelles poursuites en usurpant l’identité d’une personne. Mais après avoir décliné nom, prénom et date de naissance, les policiers décidaient de procéder à un contrôle plus approfondi en ramenant l’individu dans les locaux de la Sûreté publique.
Une confusion au niveau des éléments d’état civil et de signalement apparaissait rapidement, en même temps qu’une mesure de refoulement notifiée huit mois auparavant.
Après une rapide description de la personnalité du prévenu, le président Florestan Bellinzona a évoqué son
(*) passé lié à la délinquance en son absence à l’audience : « Comme il était alcoolisé, il ne se souvenait pas de cette interdiction de fouler le territoire de la Principauté. Son casier en dit long avec des condamnations pour vol à Monaco, vol avec effraction et conduite sans permis en France ». Outre le regret de ne pas voir l’intéressé à la barre, le premier substitut Valérie Sagné a réclamé le cumul des peines de prison ferme d’un mois chacune pour les deux infractions : mesure de refoulement et usurpation d’identité.
Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public.