Monaco, se relever !
La Roca Team, chez elle, veut reprendre l’avantage sur L’ASVEL. Ça promet...
Pleine à craquer, pour ce Game 3, la salle Gaston-médecin va vivre ce soir et mercredi (Game 4) ses deux derniers matches dans sa configuration actuelle. Sitôt tiré le rideau de cette finale, l’emblématique petite salle monégasque bénéficiera d’un lifting inédit et spectaculaire, pour passer à 4.000 spectateurs dès le mois d’octobre prochain... Alors, l’originelle Gaston-médecin va-t-elle vivre, au début d’un été bien chaud, le premier titre de champion de France de sa Roca Team ? De toute l’histoire, L’ASVEL en a déjà remporté 20, une sorte D’ADN accroché aux baskets des descendants d’alain Gilles et Delaney Rudd... Monaco, lui, rêve d’un premier sacre, et s’il fallait douter de la difficulté, la gifle reçue vendredi à Villeurbanne lors du Game 2 (91-54) est arrivée comme un douloureux rappel.
Un duel grandiose
Collectivement, avec des joueurs qui se connaissent depuis longtemps, L’ASVEL navigue encore un ton audessus. Villeurbanne a pour plan de bloquer Mike James et déborder en vitesse une escouade monégasque plus armée athlétiquement. Mais on peut venir de la NBA, découvrir le championnat de France et n’en être pas moins, aussi, un féroce compétiteur. Ce sera le sens de la révolte attendue de la Roca Team aujourd’hui. Monaco moins bien loti en joueurs français ? Demandez à Ouattara, Boutsiele et Westermann ce qu’ils en pensent... Si L’ASVEL veut cadenasser James, Monaco doit limiter le rendement d’une doublette d’arrières de très haut niveau, Chris Jones et Elie Okobo, que L’ASVEL n’échangerait contre personne sur le vieux continent et aura du mal à garder à l’intersaison. Il se pourrait bien, aujourd’hui, que les deux équipes donnent leur maximum au même instant. Un choc assez grandiose, un moment charnière. Ce soir, sur le coup de 22h15, l’un des deux camps, Monaco ou L’ASVEL, ne sera plus qu’à une manche du titre.
TEXTES :
François PATURLE