Le nouveau visage de l’assemblée
Voici, en quelques chiffres, à quoi ressemble le nouvel hémicycle.
■ 48,5 ans. La moyenne d’âge de la nouvelle Assemblée nationale est de 48,5 ans, proche de celle constatée à l’issue des législatives de 2017 (48,8 ans). Ces élections avaient été marquées par un fort rajeunissement, avec une baisse de cinq ans de l’âge moyen des députés par rapport à 2012. C’est au sein de l’alliance LR/UDI que l’âge moyen est le plus élevé (51,3 ans). Suivent la coalition Ensemble (49,7 ans), le RN et la Nupes (45,9 ans). Les deux députés les plus jeunes ont 21 ans : il s’agit de Tematai Le Gayic, régionaliste élu dans la première circonscription de Polynésie française, qui devient le plus jeune député de l’histoire de la Ve République.
Et de Louis Boyard, élu Nupeslfi dans la 3e circonscription du Valde-marne. Quant au plus âgé, il s’agit de José Gonzalez, 79 ans, élu RN dans la 10e circonscription des Bouches-du-rhône. ■ 37,3 % de femmes. La nouvelle assemblée est encore loin de la parité, avec 37,26 % de femmes. Avec 215 femmes, contre 224 en 2017, l’hémicycle est un peu moins féminisé qu’il ne l’était lors de la précédente législature (38,8 %). Cette dernière avait été marquée par un record du nombre de femmes à l’assemblée nationale, où elles n’étaient que 155 à l’issue des élections de 2012. C’est au sein de l’alliance LR/UDI que les femmes sont proportionnellement les moins présentes (28,07 %) tandis qu’elles sont les plus présentes au sein de la Nupes (43,07 %). Le pourcentage de femmes députées est par ailleurs de 37,08 % au sein du RN et de 40,41 % au sein d’ensemble !.
■ Cadres très présents. Du point de vue des catégories socio-professionnelles, ce sont les cadres de la fonction publique qui sont les plus représentés (75 députés), devant les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise (66 députés), les professions libérales (58 députés), les professions intermédiaires (55 députés) et les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (49 députés).
■ Moins de nouveaux. Parmi les 577 députés élus, un peu moins de la moitié (275) occupaient déjà un siège au Palais Bourbon lors de la précédente législature.