7 000 m2 de locaux neufs et 36 M € investis d’ici à fin 2025
Si l’extension doit être terminée dans un an – en même temps que le hall d’accueil (516 m2) – les travaux vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2025. Prochaine livraison attendue, à l’automne 2024 : celle des blocs opératoires avec endoscopies (qui permettront de passer des 1 016 m2 actuels à 1 670 m2) et de l’unité de chirurgie ambulatoire (de 219 m2 à 550 m2).
« Aujourd’hui, six patients sur dix se font opérer en ambulatoire » précise Walid Ben Brahim, pour justifier cette restructuration de L’UCA. Le chantier devrait s’achever définitivement en fin d’année 2025, avec la livraison du relais de stérilisation. Une modernisation qui englobe toutes les infrastructures techniques du centre hospitalier (groupe froid, réseau d’eau, traitement d’air, électricité, ascenseurs…). Au total, ce sont ainsi près de 7 000 m2 de locaux neufs qui verront le jour, pour une enveloppe évaluée à près de 36 M€ .Financée par des crédits bancaires, la vente de l’unité gérontologique du Petit Paris en 2019 [7 M€] ou encore l’aide de L’ARS Paca [7M €], représentée, hier, par son directeur général, Philippe De Mester.
Il semble loin, le temps des « oubliés du Ségur »…
Pour qui Jérôme Viaud a eu un mot : «Il faut savoir dire merci. Pour votre écoute, votre volonté d’être juste dans la répartition des aides [L’ARS a accordé une rallonge de 3M € en avril dernier] même si ça n’a pas toujours été facile…» Il semble loin, le mois de février, quand, avant de rencontrer le directeur de L’ARS Paca, Michèle Tabarot et le maire de Grasse convoquaient une conférence de presse, pour faire part de leur
« sentiment d’injustice », estimant que l’hôpital de Grasse était « le grand oublié du Ségur de la santé. » Non, hier, l’heure était à la joie. Même si la députée a, quand même, glissé : « Il reste beaucoup à faire en France pour notre système de santé et je pense que le Ségur peut-être encore largement amélioré. »