Premiers pas à l’assemblée pour Alexandra Martin
Avant le début de son mandat mercredi 28 juin, la députée la mieux élue du département a fait son entrée, hier, au Palais-bourbon. Moment d’émotion pour cette militante de longue date.
Au milieu du ballet d’hommes en costumes marine, la nouvelle députée (LR) de la huitième circonscription des Alpes-maritimes [qui englobe les villes de Cannes-la Bocca, de Mandelieu-la Napoule, de Vallauris et de Théoule-sur-mer, NDLR] détonnait, hier après-midi, au Palais Bourbon.
Pour ce jour d’accueil des députés nouvellement élus, Alexandra Martin avait choisi une robe rouge et des nu-pieds assortis, petit clin d’oeil « un peu superstitieux, consentait-elle, à tous les grands moments de la campagne [où elle était] habillée de cette couleur. »
L’élue de 53 ans était conviée, comme l’ensemble des 577 pensionnaires de l’assemblée Nationale, à une journée d’accueil destinée à prendre possession des lieux et procéder à une kyrielle de formalités.
Au menu notamment : enregistrement, remise de la mallette contenant l’écharpe tricolore, le règlement de l’assemblée et la cocarde républicaine puis séance photo individuelle pour le portrait officiel.
Des étapes symboliques qu’alexandra Martin n’a pas attendues pour prendre la mesure de ses nouvelles responsabilités.
Une grande émotion
Dès l’entrée dans la cour d’honneur écrasée de soleil où de nombreux journalistes faisaient le pied de grue, la députée confiait avoir « ressenti une grande émotion », elle qui « milite depuis l’âge de 18 ans. »
À ses yeux, l’assemblée Nationale, c’est tout simplement « l’antre de la démocratie » .Un lieu où elle entend bien jouer tout son rôle.
« Je compte m’investir pleinement dans la thématique de la prévention de la santé, mais aussi peser pour un renforcement des pouvoirs judiciaires de la police municipale. Ce sera d’ailleurs ma première proposition de loi. » Mais en ce jour si particulier, Alexandra Martin pensait d’abord à David Lisnard, le maire de Cannes, « qui m’a accompagnée et qui m’a fait confiance », ainsi qu’à son prédécesseur, Bernard Brochand.
Un peu à l’écart, on pouvait apercevoir son époux Yves. «Mon mari et moi, on est fusionnels dans la vie et dans la politique, c’était donc naturel qu’il m’accompagne aujourd’hui », justifiait Alexandra Martin. Discret, l’époux dégainait même de temps en temps son téléphone pour « envoyer des photos aux enfants », deux ados, âgés de 12 et 17 ans, qui ont pris leur pleine part à la campagne de leur mère en « assistant aux réunions et en relayant mes propositions auprès des parents des copains », s’enorgueillissait l’élue.