Meilleur Pâtissier : qui sont les candidates d’ici ?
Dès demain, le concours de pâtisserie de M6 met au défi les pros. Les candidates Monika Veleva et Maïlys Dindin, qui forment un tandem de choc, représenteront l’hôtel du Cap-eden-roc d’antibes.
Quand Monika Veleva a annoncé à ses parents en Bulgarie qu’elle comptait mettre les mains à la pâte, ils n’ont pas sauté de joie. « Ils me voyaient plus faire médecine… » Sauf que ce n’est pas en blouse, mais en veste qu’elle s’imaginait. La pâtisserie. Son rêve de gamine, haute comme trois pommes, à lorgner les douceurs préparées par sa grand-mère. La petite-fille rêve de Paris. Non pas pour se la couler douce, mais pour apprendre avec les plus grands.
Histoire de montrer à tous qu’elle a choisi sa destinée, elle participe à l’émission télé Bake off Bulgaria, la version bulgare du Meilleur pâtissier. Elle remporte le concours à 17 ans. « À partir de là, j’ai eu le plein soutien de ma famille, ils m’ont aidée à m’installer en France. »
Complicité hors du labo
Diplômée de l’école nationale supérieure de pâtisserie à Yssingeaux (Haute-loire), elle arrive pour une saison à l’hôtel du Capeden-roc d’antibes. Cet été, c’est sa troisième. Cheffe de partie à 23 ans, elle s’apprête à découvrir l’émission dans laquelle elle partage l’affiche avec son amie et aussi ancienne collègue, Maïlys Dindin (voir cidessous). À partir de demain, à 21 h 15, M6 diffuse la nouvelle saison du Meilleur pâtissier : professionnels. Les deux pâtissières qui se sont rencontrées au sein du palace ont « tout de suite matché ». Une belle complicité qui a dépassé le labo.
Une force qui leur a permis de relever des challenges pimentés : « Sincèrement, les épreuves sont complexes. On nous demande des choses techniques avec des ingrédients que l’on ne retrouve pas habituellement dans la pâtisserie. Comme du fromage, des légumes. » Sortir de sa zone de confort, en sprint. Sous l’oeil des caméras, la chaleur des projecteurs. Des conditions qui demandent adaptation. Désignant les cuisines du Lou Roc, étoilé Michelin, elle reconnaît : « Ici, il y a tout ce dont on a besoin, on sait où les choses se trouvent. Mais sur un plateau, ce n’est pas la même chose. Les températures ne sont pas les mêmes, on doit faire avec. » Les repères s’effacent et l’on compose avec du matériel que l’on n’a pas le temps de dompter. Et une concurrence féroce. « On se retrouve à notre poste de travail, entourées de chefs qui ont la trentaine, de grandes maisons. » Impressionnant, oui. Mais pas question d’être impressionnées. Travailler, elles savent faire. Il faut jouer sa partition. Le tout, devant le jury du programme : Cyril Lignac, Pierre Hermé et Christelle Brua, cheffe pâtissière de l’élysée. Si elles ont gagné ? Pour le moment, c’est un merveilleux secret.