BETCLIC ELITE - FINALE - ÉPISODE 4 « Frustré mais pas abattu »
Les Monégasques veulent rapidement laisser de côté la défaite subie à domicile pour se focaliser sur le match 5. Un comportement volontariste qui devra être suivi d’actes concrets à l’astroballe.
Il n’y a pas eu d’euphorie lundi, il ne fallait pas s’attendre à un semblant de catastrophisme hier soir. La série n’est pas finie et les comptes devront être faits à la fin. Mais il y avait tout de même de quoi rager, hier soir, au vu de la copie rendue par la Roca Team. Cette équipe cyclothymique n’a jamais semblé en mesure de s’offrir son premier titre de champion de France. Pas de quoi plomber le moral des troupes, à en croire les réactions à l’issue du match. Donatas Motiejunas a même quitté Gaston-médecin avec le sourire. Conscient, probablement, que tout n’était pas encore cuit. Un atout de brûlé, rien de plus ?
« Je ne veux pas m’attarder sur ce match, je préfère penser au match 5 à Lyon » ,balaye Léo Westermann, capitaine toujours enclin à jouer le jeu en conférence de presse.
Certains sont partis avec le visage plus fermé, à l’image d’un Dwayne Bacon le nez plongé dans son portable. Lui comme les autres espèrent boucler l’affaire dans la fournaise villeurbannaise. Comment fait-on pour se focaliser sur la suite, l’amertume encore en bouche ?
« Demain on se lève et on va regarder le match »
« C’est très dur de switcher, admet Westerman. Demain (aujourd’hui) on se lève et on va regarder le match. »
Photos : Dylan MEIFFRET
Se faire mal pour montrer autre chose. « C’est sûr que ce ne sont pas les meilleures nuits, je vous le dis », admet l’irréprochable Yakuba Ouattara dans un sourire. Le soldat sera là. « Il faut passer à autre chose, on n’a pas le choix. Ça va très vite. Il faut digérer. »
Il faudra mijoter autre chose pour que cet épilogue soit savoureux. L’asvel semble avoir un bel avantage en accueillant le dernier round ? William Howard tempère. « Je ne sais pas si on a repris l’avantage psychologique, souffle l’intérieur de Villeurbanne. On s’est joué sept fois, on a gagné chez eux et ils ont gagné chez nous. L’avantage du terrain n’est pas le plus important. »
S’il espérait boucler la série à la maison, Ouattara n’entend pas déprimer.
« Un avantage psychologique pour eux ? Je ne sais pas. On est frustré mais pas abattu. Ce n’est pas terminé. »
Il faudra être grands pour s’offrir une seconde manche à l’astroballe. Et un tout premier titre de champion.