T.J. Parker : « Des compétiteurs »
T.J. Parker, votre équipe n’a jamais rien lâché cette saison. Comment l’expliquez-vous ?
Tout simplement par le fait que mes joueurs sont de vrais compétiteurs. Dès le début, on a vu qu’il y avait quelque chose dans ce groupe, notamment lors du match contre Efes Pilsen, match que nous avions gagné après avoir été menés de dix-neuf points (37-56). Nous avons toujours su nous relever, comme en quart de finale à Cholet où lors de cette finale face à Monaco. Cette culture de la gagne est indispensable.
On dit que tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Cette saison vous a-t-elle renforcés ?
La série de blessures nous a permis de récupérer un Marcos Knight ou un James Gist qui ont été très importants pour nous permettre de tenir.
Jouer un match 5 à la maison est-il un énorme avantage ?
Bien sûr ! Ensuite, il faut connaître la recette. Elle passe notamment par le début de match, qu’il ne faut pas rater, comme au match 1. Mais je pense vraiment que c’est parce que nous sortions d’une coupure de huit jours.
Avez-vous un avantage psychologique après ce qu’il s’est passé mercredi à Monaco ?
Non. Monaco était quand même à deux doigts de disputer le Final Four. Ses joueurs sont de grands compétiteurs. Ils seront là. Ils sont très forts, et il faudra les user.
Que représenterait un nouveau titre ?
Ce serait magnifique de réussir le triplé, que personne n’a fait depuis très longtemps. Quand on vient à l’asvel, c’est pour un projet et gagner des titres (ndlr : T.J. Parker a remporté le titre comme entraîneur la saison passée et était entraîneur adjoint lors du titre de L’ASVEL en 2019 contre Monaco).