De la pirogue tahitienne sur les îles de Lérins aux maillots à l’esprit azuréen
Avant de mettre un peu de pigment dans la vie estivale des Azuréens, Luc Dessauvages les faisait voguer à bord d’une pirogue tahitienne entre les îles de Lérins, au départ de Cannes ou de Mandelieu.
En raison du vent qui réduisait son activité aux seules matinées en baie de Lérins (ses pirogues naviguent désormais à Ramatuelle), ce conseil en marketing et développement d’entreprise a changé de cap, mais pas vraiment de philosophie. « Les maillots sont dans l’esprit surf, une addiction à la mer, au sport aventure dans le respect de la nature. »
C’est aussi sur les pirogues que lui est indirectement venue l’idée du Bikunu. « Avec mon épouse, on passait quatorze heures par jour sur la mer, au solei » , raconte Luc. Avec, en prime, des marques de bronzage.
Faune et flore locales
Après avoir déniché le tissu adéquat, les époux Dessauvages se sont adjoint une équipe de styliste et modéliste-designer pour concevoir cette première collection Bikunu, résolument ancrée dans l’écosystème local. « Pour les motifs, on a puisé dans la faune et la flore d’ici, les oiseaux de paradis, l’ibiscus, le frangipanier.
» Le bleu des chaises niçoises, le jaune citron de Menton, l’orangé du clocher de Saint-tropez ou le turquoise des îles de Lérins déclinent également leurs teintes sur les différents modèles : «Ils sont les reflets de cette Côte d’azur qu’on adore », insiste Luc.
Jadis, il avait découvert la région lors de son affectation au 21e régiment d’infanterie marine de Fréjus. Le jeune homme, originaire du Pas-de-calais, portait alors l’uniforme militaire. Installé sur nos rives depuis une douzaine d’années, l’homme tatoué s’habille beaucoup plus léger, désormais.