Plihon retrouve le sourire
Pierre Plihon a remis les pendules à l’heure, vendredi, lors de la troisième manche de Coupe du monde de la saison, disputée à Paris et au château de Vincennes. L’archer niçois (19e mondial) s’est incliné en quarts de finale (6-5), face au Moldave et 30e mondial, Dan Olaru.
Huitième de finaliste sur les deux premières manches de Coupe du monde cette saison, à Antalya (Turquie) puis Gwangju (Corée du Sud), en avril et en mai, l’azuréen de 32 ans avait ensuite manqué son championnat d’europe. Au début du mois, il avait été éliminé d’entrée à Munich (Allemagne). Et cette performance avait fait naître quelques doutes chez lui.
Il a dompté Valladont en huitièmes
Il se dit toujours en rodage sur le plan technique et souhaite encore affiner sa relation avec le nouvel entraîneur en chef de l’équipe de France, le Coréen Oh Seon-tek. Les deux hommes ne parlent pas la même langue, échangent à l’aide d’un traducteur, et le Tricolore n’a pas encore saisi toutes les attentes du technicien asiatique. Ce dernier a modifié beaucoup de choses dans la routine de Plihon et l’assimilation des détails prend du temps.
Reste qu’à Paris, sous les yeux de sa grand-mère qui vit à Nice et qui avait fait le déplacement, le n°1 français a retrouvé des sensations. Malgré des qualifications bouclées à la 86e place, jeudi au stade Charléty, et qui ne poussaient pas à l’optimisme. En huitièmes, il a notamment battu Jean-charles Valladont (6-2), son compatriote et le vice-champion olympique de Rio (2016). Un garçon avec lequel il est licencié à l’arc Club de Nîmes.