Les agents de sûreté en manque de bras
Cet été, les files d’attente aux portiques de contrôle pourraient s’allonger sensiblement. Et pas seulement en région parisienne. Chez Aéroports de Paris, l’intersyndicale a déposé un préavis de grève à partir du
1er juillet, à la veille des grands départs en vacances. Si la grève n’est pas d’actualité chez les agents de sûreté à Nice, ils partagent des problématiques communes : « Ras-le-bol général » et « manque de personnel ». « Nous ne sommes pas assez payés. Le taux horaire est 1 euro au-dessus du Smic.
Il y a des agents qui paient pour venir travailler ! » ,assure Fouad Bourahla, responsable CGT Securitas à l’aéroport de Nice. Avec des salaires bas, la flambée du coût de la vie n’aide pas les sociétés de sûreté aéroportuaire à recruter. Or, elles avaient réduit leurs effectifs durant la crise sanitaire.
« Il y a eu des ruptures conventionnelles, des démissions, explique Fouad Bourahla. On reste en manque d’effectif. Cela va engendrer des conditions de travail dégradées, beaucoup d’arrêts maladie et d’absences. Conséquence : des files d’attente qui s’allongent. »