Le port Vauban teste un petit robot dépollueur
Pendant l’été, le robot méduse Jellyfishbot sillonne les eaux. Sa mission : débusquer les déchets qui traînent entre les quais et les bateaux.
Pas de panique, si vous voyez un robot jaune nager dans les eaux du port Vauban d’antibes. C’est un Jellyfishbot, imaginé par la start-up provençale Iadys.
Sa mission est simple : collecter les déchets qui flottent entre les bateaux, avant qu’ils ne prennent le large.
Conscient de la pollution qu’il peut générer, surtout l’été, le port a décidé de tester ce petit robot pendant deux mois. Avant de peutêtre craquer, et le garder de façon pérenne.
En attendant, il épaule les trois robots déjà présents. Installés sur des emplacements fixes, ces derniers peuvent récolter 2 m3 de déchets par mois.
Le « robot méduse », lui, est mobile. Il se faufile et ramasse les déchets, qui stagnent près des quais et des bateaux, voire fonctionne de manière autonome. Il suffit de le programmer pour nettoyer une zone dédiée et il partira à la chasse, en traînant un filet de stockage orange derrière lui.
Un service environnement a vu le jour
Cette location fait écho à d’autres actions au sein du port. Un service environnement a vu le jour en 2020 avec, parmi ses objectifs, celui de prendre en compte la biodiversité alentour.
Des nurseries de poissons ont donc été mises en place pour les protéger des prédateurs et recréer un habitat manquant dans les ports.
« On va jusqu’à chercher les serpents et les lézards qui se cachent dans les terre-pleins pour les prendre en compte dans nos projets d’aménagements et améliorer leurs habitats », détaille le directeur d’exploitation du port, Didier Ochs.
Le service environnement s’emploie également à sensibiliser les plaisanciers à la protection des cétacés, de la posidonie, aux réglementations de pêche et de mouillages.