Ce projet, « c’est que de la com’ » ?
La création de cette forêt urbaine a fait l’objet d’une délibération lors du dernier conseil municipal, mardi. Celle-ci visait à autoriser la signature d’une convention, précisant les conditions générales de mise à disposition du terrain ainsi que les modalités de gestion par la commune en partenariat avec le département, entre les deux parties. Si la décision a été votée à l’unanimité, Stéphane Cassarini, membre de l’opposition, a d’abord tenu à souligner un problème de plantation. « Vous ne pouvez pas les disposer trop près des autres, au risque qu’ils ne puissent pas développer leurs branches, a-t-il affirmé. Ils doivent être à distance de six mètres les uns des autres. »
Selon lui, « trente mètres carrés » seraient nécessaires pour chaque plant.
80 ou 575 arbres ?
En se basant sur ce calcul, la surface de 2 400 mètres ne serait guère suffisante à leur bon développement. « On pourrait mettre que 80 arbres. » « Tout ceci, encore une fois, c’est que de la com », conclut-il. Une intervention que Jérôme Viaud a balayée d’un revers de main. « Ce n’est pas Monsieur Cassarini qui va déterminer le nombre de mètres. Il y a des spécialistes de l’association Reforest’action qui ont été mandatés pour choisir, avec le SDIS, L’ONF et le Conseil général, les essences. » Malgré cela, le président Paul Euzière, dénonce « beaucoup de bruit » pour une surface qui ne représente « même pas un quart d’un hectare ».
« Notre groupe avait posé une question lors du rapport annuel du développement durable, a-t-il rappelé. Dans l’année, combien d’arbres ont été coupés ? Combien en ont été plantés ? » Les réponses semblent se faire attendre.