Nice-Matin (Cannes)

VOLLEY-BALL LIGUE A MASCULINE (1re JOURNÉE) NVB : un choc pour débuter

Nice lance sa saison par un match de gala à Palmeira, puisqu’il accueille ce soir Tours, plus gros palmarès du volley français de cette dernière décennie. A ne manquer sous aucun prétexte.

- (Photos Cyril Dodergny)

Est-ce que les supporters niçois pouvaient envisager plus belle affiche à Palmeira pour débuter cette Ligue A qui s’annonce passionnan­te ? Pas sûr. En accueillan­t le finaliste sortant du championna­t de France mais aussi de la Coupe d’europe CEV, le NVB s’offre une affiche de rêve pour cette journée inaugurale du championna­t. D’autant plus que Tours est également le dernier adversaire de la troupe de Rafa Redwitz en 2021/22 lors des quarts de finale de LAM et de cette 3e manche perdue à la maison 3 sets à 2 au terme d’un scénario fou. Est-ce un signe du destin ? Possible.

En tout cas l’entraîneur azuréen trouve que l’histoire est belle : « C’est un beau clin d’oeil. L’histoire s’était terminée avec une salle pleine. On a l’impression qu’il y a juste eu un petit arrêt dans le temps et qu’on se retrouve maintenant. C’est ce qui est magique dans le sport avec toujours cette possibilit­é de se rattraper et de voir si on a progressé. »

Une force de frappe offensive

En tout cas, le NVB veut prouver qu’il a son mot à dire. Pour cela, il faudra très vite rentrer dans le bain et se

Les Niçois, avec deux victoires lors du Challenge Marro, sont prêts à lancer leur championna­t. mettre au niveau.

Ce Nice new-look a montré un visage séduisant durant sa préparatio­n, notamment pour finir avec le Challenge Benjamin-marro qui a découlé sur deux succès face à Tourcoing et Friedrichs­hafen. Point positif de ce qui a été entrevu, les recrues semblent s’être parfaiteme­nt acclimatée­s. Gonzalez apporte toute son expérience à la passe et dans la gestion du jeu. Quant à Doardo, Cardin et Rebeyrol, ce sont trois profils offensifs qui sont en mesure d’offrir à leur coach de la variété dans les systèmes de jeu. Un luxe qu’il n’y avait pas forcément l’an dernier. Ne manque que le libero internatio­nal américain Kyle Dagostino, blessé et qui reviendra en novembre. En attendant, toute la confiance est accordée au jeune pur produit local Lilan Le Meur. Signe de la volonté forte de développer et miser sur le centre de formation. Pour le reste, Franco Medina est rentré jeudi de sélection, Steven

Marshall, en bon capitaine, est au diapason, quant aux centraux de la maison Cuk et Ah-kong, ils font toujours partie des murs en tant que véritables piliers.

« Les regarder en face »

De son côté, Tours est armé comme chaque saison, même si Marcelo Fronckowia­k a estimé que son équipe avait pris du retard dans la préparatio­n en raison des blessures, et de l’arrivée tardive des internatio­naux. Une situation semblable à celle des Niçois. Mais une fois de plus, les Tourangeau­x sont à ranger parmi les favoris au titre, et visent le Graal, de leur propre aveu, là où ils avaient échoué en finale la saison passée contre le Montpellie­r de Javier Gonzalez, désormais Niçois.

Quoi qu’il en soit, Rafa Redwitz sait que les siens ont le potentiel pour créer la sensation : « On ira la tête haute avec du respect et de l’humilité. Mais aussi de la sérénité car on a les moyens de les regarder en face. Pour cela, on se devra d’élever le curseur d’exigence à 200 %. »

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