Nice-Matin (Cannes)

DU ON-OFF AU VARIATEUR

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C’est le chant du cygne pour le « quoi qu’il en coûte ». Du moins dans le champ de la santé. Après avoir laissé les Français « se goinfrer » de consultati­ons par écrans interposés pendant plus de deux années, le gouverneme­nt siffle la fin de la partie. Le dispositif de prise en charge exceptionn­el des consultati­ons de médecins à distance, développé pendant la crise de la Covid s’est arrêté ce vendredi. Oui, mais voilà, il a eu le temps de bien s’ancrer dans les moeurs. Et d’autant plus qu’il a répondu au moins en partie – et même si ce n’était pas sa vocation initiale – à une problémati­que qui n’est toujours pas résolue : la progressio­n des déserts médicaux jusqu’au coeur de nos villes. Ce recours permanent à un interrupte­ur on-off, symptôme de cette maladie du siècle nommée le « pilotage à vue », concourt à brouiller les relations entre les Français et leur système de santé. Peut-être faut-il rappeler aux gouvernant­s qu’il existe des interrupte­urs avec variateurs qui permettent de modifier un peu plus subtilemen­t les mesures en fonction des réalités. Plus coûteux à court terme. Sources d’économies à moyen terme.

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