Renouvellement de concession des plages : on en sait (un peu) plus…
Premières esquisses. Si le renouvellement de la concession des plages naturelles n’interviendra pas avant fin 2029 sur le secteur Croisette, pour les autres (bd du Midi/jean Hibert et Gazagnaire), ce sera le 31 décembre 2024. Mais, pour anticiper le temps de «latence administrative » si«chère»à David Lisnard – et avant l’instruction par la DDTM, la transmission du dossier au Préfet et l’enquête publique – les élus ont, dès la séance du 26 septembre, engagé la demande de renouvellement. Et dévoilé, au passage, quelques ajustements qui seront menés. Déjà, il faut savoir que le Décret Plage autorise une occupation maximale de 20 % du linéaire et de la surface des plages par les divers équipements et installations. Là, on est largement dans les clous. Il stipule, aussi, que lesdits équipements de plages doivent être démontables et transportables. Ainsi, les établissements seront démolis, à la charge des anciens délégataires, fin 2024 ; avant la phase de reconstruction, par les nouveaux délégataires, entre janvier et juin 2025.
La durée des DSP ? « Une doxa idéologique »
L’aire de rinçage, située entre les plages de Gazagnaire et le parking public du Palm Beach va être intégrée dans le périmètre et sera équipée de douches et de toilettes. La dalle en béton, elle, sera maintenue. Celle du restaurant Le Moure Rouge sera déconstruite pour laisser place à une plage publique et reconstituée dans l’emprise du port éponyme.
Côté boulevard du Midi, deux paires de lots dédiés aux activités nautiques (M1/M2 et M7/M8) fusionneront pour ne faire qu’un. Pour le reste, lots balnéaires et les deux kiosques à sandwichs de Gazagnaire inclus, rien ne bouge. Par ailleurs, la Ville entend solliciter l’extension à huit mois (au lieu de six) pour le maintien en place des établissements balnéaires.
« On essaye de trouver les bonnes solutions et de progresser en qualité, indique le maire. Pour l’accueil mais aussi pour l’esthétique de la ville. On a bien réussi sur la Croisette, où tout le monde a oublié qu’il n’y a pas si longtemps [le renouvellement de concession a eu lieu en 2018] les toits des plages étaient en taule, ça sentait le graillon...»
L’édile s’est, aussi, ému de la durée de ces délégations de service public (12 ans) : « C’est une doxa idéologique, comme si une DSP courte est plus vertueuse. C’est absurde. Une DSP assez longue permet d’avoir des plans d’investissements de qualité, étendus dans le temps. Il faudra expliquer ça au législateur. » Bonne chance...
Enfin, même si ce n’est pas en lien avec ces renouvellements, sachez que le ponton Macé, qui avait déjà fait peau neuve en 2019, fera à nouveau l’objet de travaux, entre le début d’année et le printemps 2023.