À Antibéa, on revisite Albert Camus et on part à la rencontre des « marginaux »
Les parias, les marginaux… Le sont-ils vraiment ou seulement dans le regard que nous leur portons ? Et si c’était nous ? Les Pestiférés de la compagnie Les Gamins d’passage (le 7, 8, 9, 14, 15, 16 octobre), c’est une comédie dramatique où le public décide des traits de caractère de la brebis galeuse en début de spectacle. C’est le mélange d’une mise en scène bien pensée et d’1h25 d’improvisation.
Sur scène, Yoann Giletti et Jérémy Fouix, qui présentera d’ailleurs en avant-première son tout premier film avec Clémence Richard-magis, La Liste (le 9 octobre, gratuit). « C’est l’histoire d’un dépressif de 45 ans qui tombe sur le journal intime d’une ado de 15 ans et qui décide de suivre la liste des choses qu’elle veut faire sans sa vie », résume l’artiste formé à Antibéa, qui se lance dans le cinéma.
La Peste de Camus qui raisonne avec aujourd’hui
Et puis il y a La Peste d’albert Camus, programmée le 21, 22, 23, 28, 29 et 30 octobre , où le public suit les aventures d’un docteur face à l’épidémie qui force la ville d’oran en Algérie française à vivre en quarantaine, dans les années quarante. Comment se comporte la population face au confinement ? Drôle de résonance avec le monde actuel. Les quinze personnages du roman sont interprétés par les trois comédiens de la toute jeune Compagnie Demi-lune. Apocalypse, burlesque et beaucoup d’ironie.
Sans oublier, le 9 octobre ,le spectacle d’improvisation d’olivier Rolland qui jouera également Qui est-ce ? pour les enfants, le 25 octobre (une pièce improvisée et interactive où les petits décident du destin du héros ou de l’héroïne du jour). Enfin, le théâtre recevra l’hommage à Georges Roux par la Compagnie Chaminade Essindi le 27 octobre (l’élu antibois s’est éteint en début d’année).