Jacques Legros publie un livre retraçant quatre décennies au coeur des médias
Jacques Legros est ce qu’on appelle un CV : 12 années de radio, 28 de télévision dont 25 au JT de 13h de TF1. Quarante ans au coeur des médias en somme. C’est un peu ce que l’homme médiatique raconte dans son livre, Derrière l’écran, qui sort ce mercredi. Un ouvrage dans lequel Jacques Legros revient sur ses bons et ses mauvais souvenirs, les rencontres, les paris et les ressorts d’un milieu très exigeant, surtout quand on est dans le réacteur du 13h de TF1 de Jean-pierre Pernaut dont Jacques Legros a été le joker entre 1998 et 2020. Une relation intense mais parfois difficile comme le révèle Jacques Legros dans son livre, notamment au moment du premier confinement. « Il voulait garder le premier rôle et sollicitait l’équipe plus que nécessaire. […] Il voulait de plus en plus prendre la main sur l’ensemble du journal. Je commençais à bouillir intérieurement, jusqu’au jour où j’ai éclaté, rassemblé mes affaires et repris le chemin du parking et de ma voiture. Puisqu’il voulait faire le journal à ma place, qu’il vienne le faire ! »
Un passage qui a déplu à Nathalie Marquay
Un passage qui a fortement déplu à Nathalie Marquay, la veuve de Jean-pierre Pernaut, décédé en mars dernier, qui n’a pas tardé à réagir dans la matinale de Virgin Radio la semaine dernière : « J’ai complètement halluciné et surtout, monsieur Jacques Legros oublie qu’il n’était que son joker. Il se permet de se plaindre qu’à cette époque J.-P. veuille garder la main sur le contenu du journal. Mais c’est qui, qui depuis plus de trente ans a donné le ton du 13h et à qui on a attribué les résultats d’audiences ? »
Furieuse, Nathalie Marquay en rajoute même une couche : « Pendant le confinement, Jean-pierre devait avoir quinze minutes d’antenne. Et chaque fois, Jacques Legros faisait des sujets de plus en plus longs. Vers la fin, il ne lui restait plus que six minutes d’antenne », a-t-elle lancé, évoquant même le terme de « jalousie post-mortem ». Jacques Legros a calmé le débat dans un entretien accordé à nos confrères de 20 Minutes : « Je ne l’ai pas contactée et je ne la contacterai pas. Je la laisse dire ce qu’elle veut, elle en a le droit. La seule chose qui me dérange, c’est quand on n’a pas lu un livre et qu’on est interrogé par quelqu’un qui ne l’a pas lu non plus. » CQFD. Pour les plus curieux et ceux qui sont intéressés par une plongée au coeur des médias sans forcément s’intéresser à Jean-pierre Pernaut, le livre est en vente dans toutes les bonnes librairies.