Un viticulteur découvre un cercueil dans ses vignes au Cannet-des-maures
«Mais de quoi tu me parles… Il y a un cercueil au milieu de mes vignes ! ? »
Hier, vers 17 h, Pascal Fabre, viticulteur, a reçu un coup de fil quelque peu étonnant. Lunaire même. Un ouvrier qui travaillait sur la parcelle voisine de la sienne, non loin du domaine des Thermes au Cannet des Maures, est tombé nez à nez avec un cercueil. « Je me suis tout de suite rendu sur place, détaille Pascal. Et je l’ai effectivement découvert, déposé comme ça, le long des ceps, à une cinquantaine de mètres de la route. »
Le viticulteur contacte alors la police municipale qui l’oriente vers la brigade de gendarmerie du Luc. À leur tour, les militaires viennent constater l’improbable. « Ils m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu ça ! » sourit Pascal. On veut bien le croire.
Les gendarmes procèdent aux premières constatations. Et commencent évidemment par s’assurer que le cercueil, encore emballé, est bien vide. «Ils ont ensuite retiré le blister qui l’entourait. Et se sont mis à le renifler, histoire de vérifier s’il contenait de la drogue. » Sans l’ouvrir pour autant.
Ils le sous-pèsent : rien à l’intérieur, a priori.
Le mystère est entier
Quelque peu démunis face à la situation, les militaires contactent les pompes funèbres locales Pianetti. Histoire de leur demander s’ils n’auraient pas perdu par hasard un peu de marchandise. Mais non. Le cercueil n’est pas à eux. L’entreprise vidaubannaise se déplace néanmoins pour récupérer l’objet de toutes les interrogations (1).
Que faisait donc ce cercueil au milieu des vignes ? Qui l’a déposé là et pourquoi ? Le mystère demeure entier. Du côté de la gendarmerie, on précise que le propriétaire a été identifié, puisque son nom figurait sur une « fiche produit », sous l’emballage… « Le cercueil va lui être remis, précisaient les militaires. Mais à ce stade, nous n’avons aucune explication sur les circonstances de tout ceci. » Drôle d’histoire.