Baudoin et le monde des Inuits
> 11 h 30, concert lecture du musicien Yan Péchin et du grand nom de la SF Alain Damasio (10 euros).
> 14 h, projection et débat C’était la guerre d’aglérie, avec Benjamin Stora et Georges-marc Benamou.
> 14 h 30, rencontre avec Tonino Benacquista autour de son livre Porca Miseria.
> 15 h 30, rencontre avec David Foenkinos autour de son livre Numéro deux.
> 16 h, spectacle de marionnettes par la compagnie L’arc électrique.
> 16 h, lecture d’hadrien Bels de son roman Cinq dans tes yeux, accompagné par Nassim DJ.
> 16 h 15, débat sur le thème Être humain en prison avec le président du festival René Frégni et Fabrice Rose.
> 16 h 30, rencontre avec la présidente du festival Muriel Barbery autour de son livre Une heure de ferveur.
> 17 h 15, projection de Francis Bacon/ernest Pignon-ernest et rencontre avec Pignon-ernest, Gérard Mordillat et le réalisateur Alain Amiel.
> 20 h 30, concert François Morel chante (15 euros).
Dans l’entrée de l’espace BD, on ne peut pas les rater. Des planches inédites du sensible Edmond Baudoin, qui donnent un avant-goût de son prochain ouvrage attendu au printemps chez L’association. Avec son fidèle complice Jean-marc Troubet alias Troubs, le dessinateur niçois est parti à la rencontre des Inuits cet été, pour un projet financé par le Centre national du livre. Deux mois d’échanges. Les deux artistes dessinent leurs interlocuteurs, eux répondent à leurs questions.
« J’ai découvert l’art inuit quand j’étais prof au Québec, en 2000. C’était un rêve de rencontrer ces artistes, explique Baudoin.
On a été un mois dans le Labrador et un mois dans le Nunavut. Ça a été difficile. C’est un peuple qui a souffert, les colonisateurs ont tué leurs chiens, ont sédentarisé les hommes, leur ont interdit de parler leur langue… Leur art a été redécouvert dans les 1950 et est parfois dénaturé aujourd’hui. Ils tiennent à leur culture et ont une grande méfiance. Je voulais faire découvrir cette culture que j’aime tellement. Et puis, c’est encore une histoire de frontière, comme tout mon travail. »
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Venu en voisin – il a grandi à Mougins et vit désormais à Cannes –, Jean-baptiste Andréa faisait hier son premier « Mouans-sartoux ». Le romancier présente Des diables et des saints (L’iconoclaste, 2021, paru en Poche en fin d’été), Grand Prix RTL-LIRE. L’histoire de Joseph, ado placé dans un dur orphelinat dans les années 1970, qui va retrouver la lumière grâce à la musique. « Ce roman est né d’une rencontre avec un lecteur sur un salon, à Grenoble, en 2019. Gérard, à qui j’ai dédié le livre. Il m’a parlé de son enfance dans un orphelinat et m’a bouleversé. Deux ans plus tard, j’ai vu un type jouer du piano dans une gare et tout s’est connecté. L’histoire de Joseph est née. » « L’enfance, explique l’auteur dont les deux premiers ouvrages en traitaient également, c’est là où l’on puise sa créativité, où l’on puise tout. L’enfance maltraitée, c’est romanesque et c’est un vrai sujet : tous les maux du monde viennent des maux fait à l’enfance. »
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