Ajaccio, déjà en grandes difficultés
Lanterne rouge avec 4 points seulement après neuf journées, L’AC Ajaccio est déjà très mal en point avant de se rendre à Marseille et recevoir le PSG le 21 octobre, au point que la question de l’avenir du club corse en Ligue 1 se pose déjà. Avant d’arriver au Vélodrome, L’ACA affiche une solidité appréciable (14 buts encaissés, 11e défense de L1) mais aussi la pire attaque de L1, avec seulement cinq buts.
À sa décharge, l’équipe ne compte que très peu de joueurs ayant déjà connu l’élite : Mangani, Hamouma, Coutadeur, Touzghar, Alphonse et le gardien Benjamin Leroy.
« Il reste encore 30 journées, on ne va pas lâcher, ce n’est pas dans L’ADN du club » a toutefois assuré le coach corse, Olivier Pantaloni
« Ce que m’a dit le coach m’a beaucoup aidé »
Les sifflets du Vélodrome avaient alors été difficiles à vivre pour le défenseur argentin, présenté comme « très sensible » par son coach Igor Tudor.
« Ça a été un moment dur. Je joue pour ma famille, mes amis, les supporters. Alors quand tu entends ça, c’est dur. Mais c’est le foot et mes coéquipiers m’ont soutenu », a déclaré Balerdi hier en conférence de presse. « Après Lille, le coach m’a parlé et à la presse aussi. Et ce qu’il a dit m’a beaucoup aidé », a-t-il ajouté.
Après le match, puis à nouveau la semaine suivante, Tudor a en effet fait l’éloge de son jeune défenseur central (23 ans), multipliant les compliments. Depuis quelques matchs, alors qu’il semblait au plus mal après Lille, Balerdi semble s’imposer dans la défense à trois de L’OM, porté par la confiance de Tudor et l’expérience de ses équipiers Bailly ou Mbemba.
Il a su redresser la barre, jusqu’à son coup de tête victorieux, qui a définitivement assommé le Sporting et lui a « C’est un ami, on était ensemble à Dortmund », a souri Balerdi.
✔ Marseille ✔ :
AC Ajaccio :