Nice-Matin (Cannes)

Le village olympique de Renaud Lavillenie

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Il le concède volontiers, Renaud Lavillenie n’est pas sûr de croiser les vététistes français au cours de l’été 2024. D’abord parce que comme il le rappelle, à Tokyo, sur les derniers Jeux, «ils n’étaient pas au même endroit » que lui, mais aussi parce que le champion olympique 2012 de saut à la perche n’a pas prévu de s’éterniser dans le village olympique de la capitale. «Jesuis honnête avec ça, je ne vais pas y être trop longtemps, prévient le perchiste. Je serai mieux chez moi à me préparer. » de l’estérel et sur un gravel (un mix de VTT et de vélo de route) que ce fan de bicyclette a donné ses premiers coups de pédales sur le 38e Roc d’azur. Au lendemain d’une saison « satisfaisa­nte », achevée sur un dernier saut à 5m82 du côté de Toulouse, mais qui n’a pas laissé beaucoup de place aux sorties vélo. « Cette année, j’ai très peu roulé ,explique Lavillenie. Alors ça risque d’être un peu compliqué. L’an dernier j’avais mis moins de trois heures (sur le Roc), mais refaire moins de trois heures (demain), ça sera chaud », prévient celui qui sera aujourd’hui au départ d’une randonnée sur un vélo électrique.

Histoire de tourner les jambes aux côtés de Loana Lecomte. Comme il l’a fait hier avec la championne d’europe de cross-country dans les traces du vice-champion olympique de biathlon (2022), Émilien Jacquelin. Un athlète qu’il est sûr de ne pas croiser à Paris en 2024. Du moins pas dans le village olympique. la végétation… ça dépayse et ça fait du bien. C’est aussi pour ça qu’on fait du VTT ou du gravel, pour découvrir de nouveaux paysages, se régaler dans la nature et profiter, c’est la magie de ce sport. »

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