Nice-Matin (Cannes)

4 raisons d’aller visiter le salon Bionazur à Antibes

Du bio, des ateliers réparation, du bien-être sous toutes ses formes : la manifestat­ion se poursuit aujourd’hui entre 10 et 19 heures, sur le pré des Pêcheurs de la cité des Remparts.

- JÉRÉMY TOMATIS jtomatis@nicematin.fr

Il en fallait du culot, en 1999, pour créer un salon du bien-être et du bio. Deux notions encore floues et en manque de popularité à une époque où Internet balbutiait encore. 23 ans plus tard, ce pari fou continue de payer. Avec, pour la deuxième année consécutiv­e, une annexe du salon niçois installé à Antibes, sur le Prédes-pêcheurs.

Encore présent demain, avec également un espace conférence­s, voici quelques idées qui donnent envie d’aller y faire un tour… et plus si affinité.

1 À La Fut, la bière bio et locale

Quand Aymeric Branda s’est lancé dans le brassage de sa propre bière A La Fut avec un ami, ils étaient nombreux à se poser des questions. Mais comment cet ingénieur dans le nucléaire va-t-il transposer sa science de l’atome dans la dégustatio­n du houblon ? Quatre ans plus tard, le pari semble gagné pour celui qui est également associé à son épouse, Mélanie, dans la fabricatio­n artisanale et bio d’une bière locale et bientôt 100 % sud-est de la France. « Nous sommes brasseurs et désormais également agriculteu­rs. » Désormais installé à Mouanssart­oux, le couple sème depuis peu son orge à Venelles, près d’aix-en-provence (Bouches-du-rhône) et son houblon à Cagnessur-mer, sur un terrain mis à dispositio­n de la commune. « Aujourd’hui, nous travaillon­s déjà avec du houblon et de l’orge français et bio. Nous avons fait le choix l’an dernier de commencer à cultiver nos plantes nous-mêmes. Notre propre orge sera malté pour la première fois en novembre prochain. » Et une première cuvée home made prévu avant Noël.

2 L’épicerie Ludivine à l’ancienne

Fruits, légumes, vin, miel… L’épicerie Ludivine, tenue par Ludivine et Charlène Ries, produit et récolte ses propres légumes au pied de la Sainte Baume, dans le Var. « On est producteur­s. On fait appel à cinq paysans du Vaucluse pour les fruits, à un apiculteur bio et un vignoble du Luberon pour le miel, le vin et l’huile d’olive. » Que du bon, cueillis à la main. «Onproduit tout à l’ancienne, reprend Ludivine, la maman.

Pas de réfrigérat­eur, pas de chambre froide. Tout est cueilli en temps et en heure, à maturité. On est juste aidées par un petit tracteur. » [Rires].

Résultat : des produits au goût prononcé comme ces pommes cueillies fin août ou encore de l’ail planté fin 2021 et fraîchemen­t récolté.

3 Francbio ,la plateforme de distributi­on écolo

C’est l’histoire de cinq associés, dont Gianni Rossi, Marie-cécile et Charleshen­ri Lepage, qui se sont lancés dans l’aventure d’une plateforme d’e-commerce qui réunit tout un tas de produits naturels du quotidien et de bien-être en lien avec le zéro déchet. Pas de plastic, quoi de plus écologique ? « On travaille avec des fournisseu­rs français, via notre site Internet francbio.com. On proscrit le plastic. »

Dans les rayons, des produits nettoyants comme de la lessive en poudre, des herbes à infuser, des cosmétique­s solides ou encore des produits pour enfants.

4 Zen Literie, des matelas 100 % naturels

Anthony Schanewald, le directeur de Zen Literie, vend des matelas 100 % naturels. « Nos matelas sont en mousse de soja français cultivé dans le Gers. Donc, sans ressorts. C’est à la fois ferme et moelleux. Ils sont à mémoire de forme avec une housse en lin bio et en bambou. » Garantis 15 ans, ils évitent ainsi les points de pression au niveau du dos, ce qui est l’un des problèmes récurrents pour les personnes ayant un mauvais matelas.

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(Photos J. T.) Le salon Bionazur ferme ses portes ce soir à 19 heures.

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