S.O.S Beckham sur Disney+
Un peu plus de deux mois se sont écoulés depuis la disparition de la reine d’angleterre, Elisabeth II, et la cinquième saison de la série phare de Netflix consacrée à la royauté, The Crown, revient ce merdredi sur Netflix. Jamais une saison n’avait autant été attendue, il s’agit de l’avant-dernière saison. D’ailleurs, depuis le décès de la reine, les quatre premières saisons consacrées à sa vie depuis 1947 ont été copieusement dévorées par les usagers de la plateforme. Dans la cinquième saison – plus que jamais sous les feux des projecteurs –, nous voilà dans les années 1990 où la reine Elisabeth II (Imelda Staunton) commence à faire le point sur quatre décennies de règne qui, au gré de neuf premiers ministres, aura connu le déclin de l’empire britannique et l’avènement de la télévision. Mais la décennie qui arrive sera fondamentale politiquement avec la chute de L’URSS et la rétrocession de Hong Kong à la Chine. Au sein de la famille royale, le prince Charles (Dominic West) et sa femme Diana (Elizabeth Debicki) sont sur le point de divorcer et de déclencher une crise constitutionnelle sans précédent. La presse tabloïd s’en donne d’ailleurs à coeur joie sur le quotidien du couple... Un quotidien difficile dans un pays très traditionnel qui va être, en plus, bouleversé par l’arrivée de Mohamed Al-fayed (Salim Daw), un richissime homme d’affaires égyptien qui souhaite se faire une place à la table royale, accompagné de son fils, Dodi (Khalid Abdalla) qui deviendra, plus tard, le conjoint de Lady Di jusqu’à leur tragique disparition sous le pont de l’alma, à Paris, en 1997.
Des critiques virulentes en Angleterre
Cette nouvelle saison, qui marque un profond basculement de l’angleterre dans une nouvelle ère essuie déjà des critiques outre-manche, notamment de la part de deux anciens premiers ministres puisque Tony Blair et John Major n’ont pas franchement aimé certains passages les mettant en scène dans cette cinquième saison.
Dans un courrier adressé au Daily Mail, Major, qui fut premier ministre de 1990 à 1997 suggère que la série ajoute un carton d’avertissement au début de chaque épisode afin de prévenir les abonnés de Netflix de la nature fictive et spéculative de certaines scènes. La famille royale, pas tendre avec la série, avait déjà suggéré l’idée à la plateforme. « Netflix semble considérer que toute publicité est bonne à prendre. Mais je leur assure que ce n’est pas le cas, qui plus est lorsque l’on manque de respect envers ceux qui ne sont plus parmi nous, ou qu’on met des mots dans la bouche de ceux qui le sont encore mais ne sont pas en mesure de se défendre », a lancé John Major, joué par Jonny Lee Miller dans cette cinquième saison.
On ne présente plus vraiment David Beckham, l’ancienne idole de Manchester United et de l’équipe d’angleterre qui a achevé sa carrière au Paris-sg en 2013. Patron de la nouvelle franchise de football de Miami, l’anglais est également très intéressé par le divertissement puisqu’il a fondé un studio de production, Studio 99, dont l’une des premières créations arrive ce jour sur Disney+ : S.O.S Beckham. Cette série documentaire en quatre épisodes va suivre les pas de l’ancien numéro 7 des Red Devils dans une forme de retour aux sources car l’anglais va revenir au chevet des Westward Boys, dans la banlieue de Londres, en proie à de grosses difficultés sportives et menacés de relégation. Les Westward Boys ne sont pas n’importe qui pour le Spice Boy, c’est le club de ses débuts quand il était adolescent. On va suivre David Beckham partager de précieux moments avec les joueurs et leurs familles en dehors du terrain. Il y découvre leur vie, leurs espoirs et leurs préoccupations, et c’est l’occasion d’engager le dialogue sur la valeur de l’éthique professionnelle et du collectif.