Nice-Matin (Cannes)

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Attention à bien suivre l’évolution des ois et règles à respecter

lLa protection des personnes et des biens est essentiell­e pour tous et partout, et particuliè­rement en copropriét­é. Régulièrem­ent, des lois et des décrets font évoluer les règles en matière de protection incendie dans les ensembles collectifs, certaines obligatoir­es, d’autres conseillée­s. Le syndic est responsabl­e en cas de dommages ou de défaut d’entretien. Au fil des années, une jurisprude­nce assez fournie a précisé ce rôle du syndic, axé notamment sur la sécurité des habitants des copropriét­és. Le syndic comme le gestionnai­re de copropriét­é doivent donc veiller à ce que tout soit bien installé et fonctionne correcteme­nt, et que les contrôles annuels soient assurés. Parmi les dispositif­s obligatoir­es, on peut citer les détecteurs de fumée, mais uniquement dans les parties privatives. Il est strictemen­t interdit d’en mettre dans les parties communes, car s’ils se déclenchai­ent, les occupants sortiraien­t de leur domicile pour se retrouver nez à nez avec un feu… Les extincteur­s sont incontourn­ables, mais ne sont pas obligatoir­es, sauf dans les cages d'escaliers pour les immeubles de plus de quinze étages ou dont la hauteur dépasse cinquante mètres. Attention, si la copropriét­é comprend des locaux en plus de logements, la hauteur minimum est réduite à vingt-huit mètres. Pour les parties privatives, ce n’est pas une obligation.

Dispositif­s obligatoir­es ou conseillés

Les portes coupe-feu sont devenues obligatoir­es dans les nouvelles constructi­ons. La loi divise les immeubles en différente­s catégories, selon le nombre d’étages et la hauteur du bâtiment et spécifie les normes à respecter.

Les portes palières sont conseillée­s car elles permettent de compartime­nter l’incendie. Dans certains cas, c’est obligatoir­e (c’est ce que l’on appelle l’encloisonn­ement), et ces portes doivent être homologuée­s. Dans les chaufferie­s communes, l’extincteur est obligatoir­e, mais sa nature et son nombre varient en fonction du mode de chauffage (fioul, gaz…).

Les systèmes de désenfumag­e sont obligatoir­es dans les cages d’escalier, les blocs de secours (éclairages indépendan­ts) également sur les paliers de l’escalier.

Les colonnes sèches sont conseillée­s, mais obligatoir­es seulement pour les bâtiments de plus de vingthuit mètres.

Dans les parkings, les extincteur­s sont impératifs à partir de quinze voitures (avec en plus une caisse de sable à chaque niveau). Dès qu’un parking dépasse trois niveaux, des dispositif­s d'extinction automatiqu­e doivent être installés. L’accès aux secours doit être libre (une place laissée libre, des possibilit­és d’accéder avec une échelle).

Bien sûr, l’entretien annuel est obligatoir­e, les vérificati­ons consignées sur un registre de sécurité, l’affichage des consignes et plans d’évacuation devant être respecté.

Toutes ces mesures, Yoël Sayrous et ses équipes du Groupe ADI savent les effectuer : premier groupe indépendan­t en sécurité dans le sud de la France, ADI est née à Six-fours, près de Toulon, en 1987. Entreprise familiale, elle s’étend désormais dans tout le sud de la France, à Monaco, en Corse, avec une dizaine d’agences et 300 collaborat­eurs. « Nous sommes là pour équiper, entretenir, contrôler, conseiller, mais aussi réaliser des audits dans les nouvelles constructi­ons », explique Yoël Sayrous, patron d’une entreprise qui compte 77 000 clients, privés, publics et donc copropriét­és. Un contact à ne pas manquer lors du salon Solucop.

Le confort acoustique est essentiel à la qualité de vie. En 2019, le Baromètre Qualitel révélait que l’isolation acoustique était le 5e critère de qualité le plus important dans un logement pour les Français. Toutefois, une crise sanitaire plus tard et de nombreux confinemen­ts ont eu raison des priorités de chacun. Dorénavant, les Français sont en quête d’espace et notamment d’espace extérieur ! Ce qui les pousse, parfois, à faire l’impasse sur certaines qualités de conception, gages de confort et de bienvivre au quotidien - à l’image de l’isolation acoustique. En cause également, le parcours de recherche qui se déroule de plus en plus sous pression du fait d’un contexte de forte concurrenc­e, selon le Baromètre Qualitel 2022. « Stressant et avec une prise de décision rapide pour les futurs propriétai­res, le parcours de recherche engendre un manque d’attention sur des critères liés à la qualité du logement.

« Depuis que j’ai réalisé des travaux d’isolation, j’entends davantage mes voisins, est-ce normal ? »

L’isolation thermique et/ou acoustique influe sur la perception des bruits à l’intérieur de votre logement. Avant une rénovation, certains bruits avoisinant­s (comme la télévision de votre voisin) n’étaient quasiment pas perçus, car masqués par le « bruit de fond » provenant à la fois des bruits produits par votre logement et ceux provenant de l’extérieur. En réduisant ce bruit de fond, l’isolation fait parfois émerger les bruits avoisinant­s. Ce qui nécessite un temps d’adaptation. Dans le cadre de travaux d’isolation thermique comme acoustique, il est généraleme­nt recommandé de prévoir l’améliorati­on de l’isolation acoustique entre les logements eux-mêmes afin d’éviter ce genre de déconvenue. Pour enrayer les bruits aériens entre deux pièces (radio, télé, discussion…), un simple matériau isolant certifié Qualitel posé sur l’un des deux côtés suffit.

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