Nice-Matin (Cannes)

Derniers matchs d’ouverture des Bleus

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- Barthez - Thuram, Leboeuf, Desailly (cap.), Lizarazu - Petit, Vieira - Wiltord, Djorkaeff, Henry - Trezeguet. Sélectionn­eur : Roger Lemerre. Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal Vieira, Makelele - Wiltord, Zidane (cap.), Ribéry - Henry. Sélectionn­eur

France Sénégal (0-1), à Séoul (CDS), 31 mai 2002

Les Bleus débarquent en Corée du Sud avec les meilleurs buteurs des championna­ts français (Cissé), anglais (Henry) et italien (Trezeguet). Champions du monde en titre et qualifiés d’office, ils ont parcouru le globe (Chili, Australie...) pour des matchs amicaux juteux mais usants. Le groupe de Roger Lemerre est riche de trentenair­es et de stars. Mais en mai 2002, quand s’ouvre ce Mondial, ces joueurs sont éreintés. Henry et Makelele ont joué 55 matchs. Vieira (61) et Wiltord (59) ont les jambes tout aussi lourdes et Zidane est bouilli. Il a 51 matchs dans les pattes et il se déchire la cuisse en amical contre la Corée à cinq jours de l’ouverture. Pires s’est déjà gravement blessé au genou en mars. Sans leur leader technique et celui à même de le remplacer, les Tricolores sont piégés par le Sénégal et un but de Diop (1-0). La France touche plusieurs fois les montants, les Lions découvrent le Mondial et marquent sur un coup de billard. Les prémices d’un naufrage. Malgré le retour de Zizou pour le dernier match face au Danemark, les Français s’inclinent (20) et sont éliminés dès la phase de groupes.

France - Suisse (0-0), à Stuttgart (ALL), 13 juin 2006

Stuttgart et le Gottlieb-daimler-stadion accueillen­t des retrouvail­les. En ce 13 juin 2006, l’équipe de France croise encore la Suisse. Les deux sélections ont déjà ferraillé lors des éliminatoi­res (0-0, 1-1). Franck Ribéry, surprise de la liste de Raymond Domenech, intègre le onze pour la première fois. Il fallait remonter à 1966 et au Nantais Gaby De Michele pour voir un Tricolore vivre sa première titularisa­tion en Coupe du monde. Avec la sortie de retraite des Zidane, Makelele et Thuram un an auparavant, les Bleus se présentent avec la moyenne d’âge la plus élevée de leur histoire dans un Mondial (31 ans).

La Nati est accrocheus­e et dangereuse sur phases arrêtées. Elle touche le poteau de Barthez en première période. Malgré une main de Müller non sifflée et quelques occasions de Ribéry ou Henry, les Bleus ne trouvent pas la faille (0-0). Ils enchaînent avec un nul face à la Corée (1-1) et les critiques pleuvent. Ils rebondiron­t mais échoueront quelques semaines plus tard en finale face à l’italie (1-1, 5-3 tab).

Le onze de départ :

France Uruguay (0-0), au Cap (AFS), 11 juin 2010

Avant le scandale de Knysna et l’exclusion d’anelka, les Bleus avaient débuté le Mondial sud-africain contre l’uruguay (0-0). Loin d’être le match du siècle, la rencontre ne dit rien de la tempête qui va suivre. Les partenaire­s de Lloris démarrent bien sous l’impulsion d’un Ribéry incisif côté gauche, mais Govou rate sa reprise (7’). Face à Forlan et consorts, solides, les Tricolores perdent le rythme malgré la belle présence de Diaby dans l’entrejeu. En pointe, Anelka décroche et son équipe manque de présence dans la surface. Les entrées de Gignac, Henry et Malouda remettent de la vie mais c’est trop tard.

Le onze de départ :

France Honduras (3-0), à Porto Alegre (BRE), 15 juin 2014

Sur leurs cinq derniers matchs d’ouverture, c’est celui que les Bleus ont le mieux maîtrisé. Le Honduras cède juste avant le repos sur un penalty de Benzema (45’). Le Madrilène, en feu, est impliqué sur le but du 20 (un csc, 48’) et inscrit le troisième d’une frappe sous la barre (72’). L’équipe de France est bien lancée et livre une solide phase de poules avant d’échouer en quarts face à l’allemagne, future championne du monde (1-0). Le match contre le Honduras, le premier de Griezmann dans un Mondial,

est resté dans l’histoire. Un but y a été validé pour la première fois avec l’aide de la goal line technology. C’était celui contre son camp de Valladares, le portier hondurien.

Le onze de départ :

France Australie (2-1), à Kazan (RUS), 16 juin 2018

Dans une chaleur écrasante, les Bleus peinent face aux Socceroos. Installés dans un 4-3-3, ils manquent d’envie et de mordant contrairem­ent à l’adversaire. Mais sur la route d’un deuxième titre mondial, la bande à Deschamps va s’en tirer. Un penalty de Griezmann (45’) et un but contre son camp de Behich (80’), après un joli travail de Pogba, la délivrent. Jedinak avait égalisé sur penalty après une main d’umtiti sur un coup franc (62’). Pour le sélectionn­eur, ce match est un signal d’alarme. Son équipe n’est pas assez équilibrée en 4-33. Il opte pour un 4-2-3-1 dès le deuxième match contre le Pérou. Avec Matuidi dans un rôle de faux ailier, les Bleus sont plus consistant­s et cohérents. Ils iront au bout après un succès sur la Croatie en finale (4-2). Comme au Brésil quatre ans plus tôt, ils entrent dans l’histoire. Face aux Australien­s, ils sont les premiers à se voir attribuer un penalty en Coupe du monde après l’usage du VAR.

Le onze de départ :

 ?? ?? 2006 : Zidane et les Bleus sont accrochés par la Suisse de Cabanas.
2006 : Zidane et les Bleus sont accrochés par la Suisse de Cabanas.
 ?? ?? 2010 : Gignac & Co butent sur l’uruguay.
2010 : Gignac & Co butent sur l’uruguay.
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