Cyril Audirac fait de la résistance en Clio Super 1600
Pour trouver la trace de sa précédente apparition sur les routes du Rallye du Var, il faut faire une longue marche arrière. Il y a huit ans, en 2014, Cyril Audirac avait remporté la manche finale de la 208 Rally Cup en hissant sa Lionne au 14e rang du classement scratch. « Désormais, je cours essentiellement en Italie parce que c’est un pays de purs passionnés, parce que j’aime tout là-bas : l’ambiance, la mentalité, la façon d’organiser », confie le lauréat azuréen du Volant Peugeot 2009. « Je viens d’y enchaîner deux excellents résultats. De part et d’autre, il y avait des épreuves spéciales superbes qui ressemblaient à celles du massif
Et maintenant, quelle cible vise Hugo Margaillan ? À domicile, vous espérez finir en beauté, non ?
des Maures. Voilà pourquoi je suis de retour à Sainte-maxime ».
« Je pense qu’il y a moyen de s’approcher du top 10 »
À 41 ans, le sociétaire mouginois de L’ASA Antibes file le parfait amour avec une « mamie » qui fait de la résistance dans les rangs des tractions avant. « La Clio Super 1600 procure des sensations géniales. Une auto agile, nerveuse... Vivante, quoi ! Et bien moins coûteuse qu’une quatre roues motrices, ce qui ne gâche rien. La mienne date de 2002. Elle n’a pas beaucoup couru. En Italie, je me bats régulièrement contre un gars très rapide qui pilote une 208 Rally4.
Là, on va se frotter aux concurrents de la Stellantis Motorsport Rally Cup. Le titre reste à attribuer, donc ça va attaquer à bloc. Sur ce terrain souvent difficile, truffé de pièges, j’ai hâte de faire la comparaison entre l’ancienne et les modernes ».
Monté à deux reprises sur le podium du Rallye du Pays de Grasse dans un passé récent (2e en 2020, 3e en 2021), Cyril Audirac se verrait bien faire encore quelques étincelles entre Canadel, Collobrières et Roquebrune. « Si tout tourne rond d’un bout à l’autre, je pense qu’il y a moyen de s’approcher du top 10 ».