C’est pas classique à Nice s’ouvre à Johnny et au Groupo Compay Segundo
Une quarantaine de concerts gratuits en trois jours, entre le 9 et 11 décembre. Pour sa der à Acropolis, palais des congrès niçois prochainement détruit, C’est pas classique passe la surmultipliée. Le rendez-vous du conseil départemental des Alpes-maritimes, qui revendique pas moins de 500 000 spectateurs en l’espace de seize éditions, a pour ambition de faire tomber les barrières autour d’un genre musical encore et toujours perçu comme élitiste. Pour y parvenir, autant s’y prendre tôt, avec des actions destinées au jeune public, à l’atelier Viens avec ton doudou, le 11. Deux percussionnistes de l’orchestre Philharmonique de Nice feront découvrir le rythme, la pulsation et le son aux petits (à partir de 5 ans). La
Compagnie de l’échelle, elle, s’adressera aux tout-petits, à partir de 6 mois, avec Mobilâme (deux représentations le 10).
Plaisirs variés
Les adultes seront également gâtés. Le 10, Frédéric Viale proposera Piazzolla 3001 : L’odyssée d’un tango, une relecture du répertoire d’astor Piazzolla s’inscrivant dans la partie « classiques revisités » du programme. Le même jour, la section « vraiment pas classique » permettra de découvrir Harpside, un collectif réunissant six harpistes et une DJ, Julia Bosski. Un septet féminin qui naviguera entre Bach, Mozart, Schubert, Abba, Rihanna ou Daft Punk. Avant cela, le9 , la salle Apollon aura connu un premier temps fort avec la venue du Groupo Compay Segundo. La formation cubaine présentera son nouvel album, Vivelo, avant de basculer en version symphonique, en compagnie de l’orchestre national de Cannes.
Autre show à ne pas manquer : le Johnny Symphonic Tour ,le10 .Ce soir-là, Yvan Cassar dirigera l’orchestre Philharmonique de Nice et le Choeur Philharmonique de Nice. Et pour finir en beauté, le 11, C’est pas classique a fait appel au guitariste Thibault Cauvin, à l’origine d’une création originale, à laquelle il donnera vie avec Yarol Poupaud, Ballaké Sissoko et l’orchestre national de Cannes.