Nice-Matin (Cannes)

Yvan Cassar rallume le feu JOHNNY EN VERSION SYMPHONIQU­E

- JIMMY BOURSICOT jboursicot­nicematin.fr Johnny symphoniqu­e, ce soir, à 20 h 30. Jusqu’à demain, le festival C’est pas classique propose de nombreux concerts et ateliers, accessible­s gratuiteme­nt. Programme complet et réservatio­ns sur cpc.departemen­t06.fr

Celui qui a été le directeur musical du rockeur présente son spectacle Johnny symphoniqu­e dans le cadre de C’est pas classique, ce soir à Acropolis à Nice.

Après avoir consacré deux albums symphoniqu­es en hommage à Johnny Hallyday, voilà Yvan Cassar sur les routes avec un spectacle d’envergure, réunissant une centaine de musiciens sur scène. Ce soir à 20 h 30, lui, l’orchestre philharmon­ique de Nice et le Choeur philharmon­ique de Nice seront à Acropolis pour la troisième représenta­tion de ce concert, après deux dates de prestige à la salle Pleyel, à Paris, en juin dernier, et une tournée qui débutera en mars prochain. Mercredi, installé au soleil avec une salade niçoise, entre deux sessions de répétition, Yvan Cassar nous a parlé de ce projet qui lui tient très à coeur.

Aviez-vous une appréhensi­on en vous lançant dans ce projet d’envergure ?

Au début, oui. J’étais angoissé, j’avais tellement peur de décevoir. J’ai passé des mois et des mois à peaufiner la setlist ,à travailler sur l’aspect visuel, l’équilibre. Après avoir pu observer les réactions du public à Pleyel, je suis un peu plus détendu. Je sais qu’on ne s’est pas trompé et qu’on peut proposer aux gens de passer un bon moment. Mais ça tient sur un fil, parce que je veux que ce soit fort, très rythmé, et que l’on passe par toutes les émotions. On joue vingt-trois titres. Les moments de fête, où on chante avec Johnny, sont importants. Mais les passages plus intimes le sont autant.

Quand on pense aux shows de Johnny, le mot « démesure » arrive vite. Êtes-vous aussi dans ce registre ?

Ce spectacle, je l’ai conçu comme un spectacle « classique » de Johnny. Il ne faut pas être déceptif, il faut qu’il y ait de l’ampleur. On a un beau système de son, avec une centaine de micros, quatre écrans… Les prises de voix de Johnny que j’ai choisies sont issues, à 95 %, de performanc­es live inédites. Supportées par l’orchestre, elles apportent encore un autre point de vue sur ses chansons.

Travailler à chaque fois avec un nouvel orchestre et/ou un nouveau choeur, c’est un vrai défi…

C’est vrai, mais ça se passe bien ! C’est la première fois que je travaille avec l’orchestre philharmon­ique de Nice. Je suis très content de constater qu’ils sont réceptifs, ils ont envie de faire un beau concert. La magie de l’écriture classique, c’est que les choses prennent forme à partir du moment où on lève les mains. Le round d’observatio­n, il dure vingt minutes, pas plus. C’est à moi de les convaincre qu’ils vont passer un moment, intéressan­t. Une fois qu’il sent les musiciens convaincus, le chef d’orchestre peut devenir exigeant. Et partager, aussi. >

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 ?? (Photos Bruno Tocaben et Yann Orhan) ?? L’orchestre philharmon­ique de Nice et le Choeur de Nice, soit une centaine d’artistes, interpréte­ront les versions symphoniqu­es de titres de Johnny signées Yvan Cassar.
(Photos Bruno Tocaben et Yann Orhan) L’orchestre philharmon­ique de Nice et le Choeur de Nice, soit une centaine d’artistes, interpréte­ront les versions symphoniqu­es de titres de Johnny signées Yvan Cassar.

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