Nice-Matin (Cannes)

« Il n’y a rien de pire que de ne pas respecter l’institutio­n »

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Avez-vous découvert des joueurs niçois au plus près d’eux ?

Je ne vais pas en mettre un avant plus qu’un autre. Mais, oui, j’ai eu de belles découverte­s. Vous en avez eu aussi contre le Standard Liège, non ? (victoire 4-1 en amical jeudi, ndlr)

Badredine Bouanani, 18 ans, a en effet été très intéressan­t…

C’est vrai (sourire en coin). Les stages permettent de faire émerger des profils, souvent des jeunes.

Durant ce stage, observez-vous le comporteme­nt des joueurs hors des terrains également ?

Pendant les repas, j’essaie d’être le plus souvent de face pour voir les connexions, les interactio­ns entre eux. Construire une équipe, c’est aussi de l’humain. J’aime quand il y a du liant entre les joueurs, que l’énergie soit positive au sein d’un vestiaire. J’ai toujours été attentif à cela. Joueur, je créais du lien.

Y a-t-il des comporteme­nts éliminatoi­res chez un joueur ?

Oui. Il n’y a rien de pire que de ne pas respecter l’institutio­n. On est tous des salariés du club, des soldats de L’OGC Nice. Je ne tolérerai pas qu’on sorte de ce cadre.

Pouvez-vous être colérique ?

Non, je suis calme, le garant de cet état d’esprit. C’est la clé de mon fonctionne­ment. Un club fort et respecté, c’est essentiel. Les joueurs et le staff ont besoin de ressentir cela.

Quels vont être les objectifs de la deuxième partie de saison ?

Tout reste possible. En championna­t, il faut finir le plus haut possible, sans se fixer d’objectif précis. On doit se concentrer sur les moyens pour être performant chaque week-end et ne pas se dire « il faut que... » Il y a la Coupe de France, le club a vécu une magnifique aventure la saison dernière. Enfin, on a la chance d’être en huitièmes de finale d’une Coupe d’europe. On va mobiliser toutes nos énergies pour continuer notre parcours.

La Ligue Europa Conférence va-t-elle devenir prioritair­e ? On veut être performant­s partout. Mais l’europe, c’est prestigieu­x et important, oui. Cela nous tient à coeur dans la constructi­on de notre projet. Le tableau de cette C4 est ouvert.

Morgan Schneiderl­in n’a pas été convoqué lors de ce stage. Comment vit-il cette mise à l’écart ?

Je l’ai reçu avant notre départ.

C’est un garçon irréprocha­ble, qui fait preuve de respect envers le club. L’inverse est également valable. Sa situation sportive est compliquée, il lui reste six mois de contrat et il souhaite trouver un projet où il s’épanouira. S’il a une opportunit­é, on le libérera.

Iain Moody, qui a été conseillé externe lors du dernier mercato, collabore-t-il encore avec le club ?

On a une très bonne relation, il a fait la transition, géré les dossiers avec des agents. Je reste en relation avec lui mais il n’est plus au club.

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