Julia Halper oeuvre pour faire reculer l’ostéoporose
Elle travaille sur des cellules responsables de la perte osseuse, qui touche une femme sur trois après la ménopause.
D’origine autrichienne, Julia Halper est venue à Nice pour son doctorat.
En avril dernier, Julia Halper a reçu le prix de la Société française de biologie des tissus minéralisés (parrainé par l’arthritis Foundation). Pour avoir obtenu cette récompense, elle recevra, ce lundi, le prix d’excellence « Jeune chercheur » de l’université Nice Côte d’azur.
Âgée de 30 ans, la jeune femme, d’origine autrichienne, a été distinguée pour ses recherches autour des maladies osseuses telle que l’ostéoporose. Cette maladie, caractérisée par une détérioration du tissu osseux, touche une femme sur trois après la ménopause et un homme sur cinq après 50 ans.
« La seule scientifique de la famille »
Julia Halper a toujours été fascinée par la recherche, des hypothèses aux manipulations. « Je suis la seule scientifique de la famille. J’ai toujours été curieuse et j’aime aller au fond des choses. C’est pourquoi j’ai été attirée par les sciences naturelles. »
Après une licence et un master en médecine moléculaire à Innsbruck (Autriche), la jeune femme a rejoint la France pour suivre un doctorat en sciences de la vie et de la santé, spécialité « immunologie et microbiologie » à Université Côté d’azur à Nice.
Avec l’équipe « ostéoimmunologie, niches et inflammations », elle travaille sur le fonctionnement des ostéoclastes, cellules de l’os qui détruisent le tissu osseux vieilli, avant sa reconstruction par les ostéoblastes.
Ce prix « Jeune chercheur » récompense le travail d’équipe concernant l’identification d’une cible thérapeutique. L’objectif étant de bloquer spécifiquement les ostéoclastes associés à l’inflammation dans l’ostéoporose. « Cela ouvre des perspectives novatrices pour le traitement de la perte osseuse dans divers contextes pathologiques comme l’ostéoporose ou l’arthrite. »
10 novembre 1992 :
naît à Hall (Autriche).
Études :
- Licence et master en médecine moléculaire à Innsbruck (Autriche). - Doctorat en science de la vie et de la santé, spécialité « immunulogie et microbiologie » à Université Côté d’azur.
Prix :
Prix de la Société française de biologie des tissus minéralisés et prix « Jeune chercheur ».