Eloisa Poggio, la Voie lactée pour terrain de jeu
Cette chercheuse de l’observatoire de la Côte d’azur s’appuie sur les données du satellite européen Gaia pour étudier la composition chimique des étoiles de notre galaxie.
À 32 ans, Eloisa Poggio mène la vie dont elle rêvait lorsqu’elle était enfant, dans son Piémont natal. Sur Linkedin, cette jeune chercheuse de l’observatoire de la Côte d’azur mentionne son passé de scout. Est-ce durant les veillées au coin du feu qu’est née cette passion pour les étoiles ? « J’ai toujours été attiré par la science en général et l’astronomie en particulier », confie-t-elle.
En 2014, elle décroche un master d’astrophysique à l’université de Turin… Et un prix de piano au Trinity College de Londres. Eloisa Poggio aime écouter de la musique classique et jouer au volley-ball. Elle a aussi oeuvré sur son
25 juin 1990 :
dans le Piémont.
master d’astrophysique à l’université de Turin.
2014 :
naissance temps libre pour une association caritative. Mère de deux enfants de 5 et 1 an, cette scientifique italienne est avant tout une chercheuse reconnue. Le fonds européen Marie Sklodowskacurie vient de lui octroyer une bourse d’étude pour financer les travaux qu’elle mène depuis deux ans à l’observatoire.
Déterminer « L’ADN chimique » des étoiles
Son terrain d’observation, c’est la Voie lactée. « Notamment les bras spiraux de notre galaxie », précise-t-elle. En utilisant les données du satellite Gaia, qui a déjà permis de cartographier chercheuse à l’observatoire de la Côte d’azur. bourse européenne du fonds Marie Sklodowska-curie.
2020 : 2022 :
près deux milliards d’étoiles, Eloisa Poggio et son équipe travaillent à en déterminer la composition chimique. L’ADN, en quelque sorte. « Cela ne nous renseigne pas seulement sur notre galaxie telle qu’elle est aujourd’hui. La composition chimique des étoiles qui la composent nous livre aussi des informations sur les mécanismes physiques à l’oeuvre lors de la création de la Voie lactée et au cours de son évolution… ainsi que sur ses interactions avec des galaxies satellites. » Chaque « signature » d’étoile que cette chercheuse parvient à identifier est un pas de plus dans la compréhension de notre galaxie et de sa place dans l’univers tout entier. Et c’est bien ce qui la motive depuis toujours. Depuis son enfance de l’autre côté de la frontière italienne. « J’ai toujours ressenti le profond besoin de comprendre comment notre univers fonctionne », explique-t-elle. « J’ai le profond besoin de comprendre comment notre univers fonctionne », confie Eloisa Poggio.