Nice-Matin (Cannes)

La petite histoire du Mondial... 1974 : RFA - RDA, match fratricide

- C. R.

Neymar s’interroge sur son avenir

« Je ne garantis pas à 100 % et Coupe du monde. « C’est que je reviendrai » en sélection très dur. Je pense que c’est pire du Brésil, a déclaré la star aujourd’hui que ce que nous de la Seleçao Neymar après avons ressenti lors de la dernière l’éliminatio­n de son équipe Coupe du monde (défaite vendredi contre la Croatie (11, 2-1 contre la Belgique en 4 tab à 2) en quart. « J’ai quart) », a expliqué la star du besoin d’analyser, de réfléchir Paris SG après l’éliminatio­n un peu plus à ce qui est bon face à la Croatie. « Il est difficile pour moi et pour l’équipe nationale de trouver les mots pour décrire », a ajouté l’attaquant de ce moment », a-t-il ajouté. 30 ans, visiblemen­t secoué « On s’est battu et je suis fier de par l’éliminatio­n de son tous mes coéquipier­s, fier de la équipe, lors de son passage personnali­té qu’ils ont, qu’ils dans la zone mixte. Neymar a affrontent les tirs au but. Il n’est assuré que son éventuel départ pas facile d’assumer cet exercice de la Seleçao, s’il devait », a-t-il conclu. S’il stoppe se concrétise­r, inclurait toutes sa carrière internatio­nale, les compétitio­ns : matchs Neymar ne battra bat le record amicaux, qualificat­ions sudamérica­ines, de buts de Pelé qu’il a Copa America égalé vendredi (77 buts).

C’est le seul match de l’histoire entre la RDA et la RFA. Le 22 juin 1974, les deux Allemagnes, déjà qualifiées pour le 2e tour, ferraillen­t pour la 3e journée du groupe 1. Et la Guerre froide est partout. Entre frères ennemis, discussion­s dans les couloirs et échanges de maillots sont proscrits. À domicile, la RFA est sous pression. Deux ans après les J.O. de Munich et l’assassinat de onze athlètes israéliens, le pays organisate­ur n’a pas le droit de se manquer. Sur le plan sportif, des tensions existeraie­nt entre ses joueurs du Bayern Munich et ceux d’autres clubs. Capitaine, Franz Beckenbaue­r ferait la pluie et le beau temps quand les journalist­es ouest-allemands ne sont pas tendres avec Helmut Schön. Ils aiment tacler leur sélectionn­eur. Un exemple ? S’il est en retard en conférence de presse, c’est qu’il « attend que Beckenbaue­r lui donne la compositio­n de l’équipe ». Arrogante, la RFA s’avance confiante face à sa voisine. Mais à Hambourg, devant 60 000 spectateur­s dont 1500 venus de l’est, elle cède sur un contre supersoniq­ue conclu par Sparwasser (0-1, 77e).

Le milieu de Magdebourg dépose Vogts à la course puis se faufile entre Höttges et Beckenbaue­r. Après une feinte, il balance une mine sous la barre de Maier. Ce but lui apporte une gloire éphémère. Alors que le peuple de

RDA souffre, la Stasi lui interdit de sortir de l’hôtel pour fêter la victoire. Et sportiveme­nt, première de sa poule, la RDA est reversée dans un groupe dantesque avec le Brésil, l’argentine et les Pays-bas. La RFA, deuxième, s’en tire mieux (Pologne, Suède et Yougoslavi­e). Sparwasser et ses copains sont éliminés. Beckenbaue­r et les siens soulèvent la Coupe pour la deuxième fois face aux Pays-bas de Cruyff (2-1). Taquin, le Kaiser balance à ses vingt et un coéquipier­s. « Donnez la médaille à Sparwasser ». De retour en RDA, le héros est déchu, accusé d’avoir reçu de l’argent et une voiture en récompense de son but, ce qu’il nia. Il a aussi été vu comme un « traître » en 1988, profitant d’un match des anciens de Magdebourg en RFA pour traverser le mur. Drôle de reconnaiss­ance…

La RDA du gardien Jurgen Croy avait battu sa voisine de l’ouest.

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(Photo AFP)

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