Nice-Matin (Cannes)

Un défibrilla­teur à bord du Samu social du bassin cannois

- C. B.

L’équipe avait fait une demande auprès de David Konopnicki, conseil général de Mandelieu, afin d’acquérir un défibrilla­teur. Entre les véhicules du Samu social et les maraudes, elle quadrille largement le territoire et peut, du coup, intervenir plus directemen­t sur la population en cas de malaise. L’appareil permettant d’interrompr­e un arrêt cardiaque grâce à un choc électrique vient d’arriver au local. L’occasion de fêter cela avec une petite photo souvenir…

Quant à la vie des équipes, elle est plutôt bien remplie : les tournées hivernales ont repris, elles se poursuivro­nt jusqu’au 31 mars (période officielle de la saison d’hiver).

Du lundi au samedi de20hà23h

Du lundi au samedi de 20 heures à 23 heures, la maraude sillonne les rues de Cannes à la rencontre des SDS afin de leur proposer un abri pour la nuit, une soupe chaude, une boisson et un encas.

« Si quelqu’un souhaitait faire un signalemen­t, la population peut appeler le 115 numéro gratuit destiné aux sans-abri afin de nous signaler des personnes en détresse sociale. » Christophe Visentin, directeur du Samu évoque aussi un nouveau projet en partenaria­t avec le Secours Catholique. Projet en cours de réalisatio­n. « L’idée est de tenir une permanence dans le centre de Cannes au Suquet à la rue Saint Dizier afin de proposer des services administra­tifs et de pouvoir remettre à jour leur droit et les aider dans leurs démarches. »

On recherche un coiffeur bénévole

Côté besoins : l’équipe cherche un coiffeur bénévole une fois par mois dans le local afin de proposer un service supplément­aire bien souvent demandé par les usagers, « nous avions mis en place ce service lors de la tenue des douches municipale­s durant le COVID et cela avait été vraiment bien accueilli. Nous souhaitons donc réitérer. »

Le Samu recherche aussi pour la saison d’hiver un à deux chauffeurs pour les maraudes de nuit afin d’accompagne­r les équipières du soir. Il faut pour ce faire, se rendre disponible entre 18 heures et 23 heures. Petit rappel des chiffres : depuis le début de l’année, le Samu compte 1 325 interventi­ons en journée. La nuit, depuis le 1er novembre les équipes voient entre 70 à 80 personnes le soir.

 ?? (DR) ?? Autour de Christophe Visentin et David Konopnicki, qui portent le défibrilla­teur, l’assistante sociale Vanessa, Arthur et Nicolas en agents de maraude à gauche et Franco le responsabl­e des bénévoles de nuit à droite.
(DR) Autour de Christophe Visentin et David Konopnicki, qui portent le défibrilla­teur, l’assistante sociale Vanessa, Arthur et Nicolas en agents de maraude à gauche et Franco le responsabl­e des bénévoles de nuit à droite.

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