Nice-Matin (Cannes)

AMBULANCIE­R : UN MÉTIER À CHALLENGER

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Gilles Garcia, directeur général du Groupe Loudane, entreprise de transport sanitaire dans le Var, les Bouches-du-rhône et l’auvergnerh­ône-alpes Comment se porte votre secteur depuis la crise sanitaire ?

Nous sommes frappés par un manque de personnel. Une pénurie qui a clairement complexifi­é notre travail et la réponse que l’on peut fournir à nos clients (particulie­rs, hôpitaux, cliniques, maisons de retraite…). Nous sommes actuelleme­nt 220 salariés et cherchons à recruter plus de 50 ambulancie­rs. Une difficulté de taille qui ne touche pas que nous ! Le centre de formation pour ambulancie­r situé dans le Var est lui-même en pénurie de candidats. Au niveau national, il manquerait entre 10 à 15 000 ambu-lanciers pour le seul service de jour.

Qu’attendez-vous d’une banque ?

Elle ne peut pas m’aider pour le recrutemen­t mais elle peut m’être d’une aide précieuse lors de rachats de structures. Notre activité est soumise à un numerus clausus. Pour se développer, il n’y a pas d’autre solution que de racheter une entreprise existante. En pratique, la valeur d’une société d’ambulance va dépendre de son plateau technique (nombre de centres hospitalie­rs et de maisons de retraite, âge moyen des habitants…). Raison pour laquelle, elles sont plus onéreuses dans le 06 que dans le centre de la France, par exemple. Malgré le contexte, nous sommes toujours en plein développem­ent et il est important que mon banquier réponde présent lorsque j’identifie une structure à racheter. Et pas seulement sur mon secteur d’activité ! Nous souhaitons nous diversifie­r et envisageon­s des rachats de maisons de retraite (entre autres). En ce sens,

Territoire Santé m’intéresse doublement. Plus d’écoute, plus d’accompagne­ment, plus d’implicatio­n dans notre secteur et plus de réactivité : c’est exactement ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour nous développer efficaceme­nt. Une acquisitio­n, c’est une course contre la montre dans laquelle il faut être bien accompagné financière­ment (en cas de surenchère notamment). De plus, j’attends de la part de mon banquier autant un soutien financier qu’une mise en garde en cas de mauvais choix. Et pour cela, il faut qu’il connaisse le secteur, c’est indéniable !

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