Nice-Matin (Cannes)

Matthieu Wercher : vent en poupe

- L. S. P.G.

Entre l’annulation du Grand Prix de Chine 2023, de nouveau reporté en raison de la Covid, et la perspectiv­e de pouvoir postuler une année sur deux, sur un principe d’alternance avec d’autres épreuves européenne­s, les plus optimistes fans de F1 conservaie­nt encore un infime espoir de revoir la discipline reine du sport automobile au Castellet dans un avenir proche. Un espoir que l’annonce de la dissolutio­n imminente du groupement d’intérêt public du Grand Prix de France de F1 est sans doute venue éteindre hier soir.

Boullier : « La fin d’une histoire »

On imagine en effet difficilem­ent le Grand Prix de France venir frapper à la porte des détenteurs des droits de la F1, en l’occurrence Liberty Media, après la dissolutio­n programmée

Les fameuses bandes abrasives bleues et rouges ne verront plus pour un long moment au moins les F1.

cette semaine de la société chargée de la promotion de l’épreuve varoise. « C'est la fin d'une histoire, annonçait d’ailleurs hier le patron du Grand Prix de France, Éric Boullier, à nos confrères du quotidien L’équipe. C’est dommage que cela se termine avec tous les efforts faits pour que cette dernière édition se déroule parfaiteme­nt. Pendant cinq ans, la région Sud a permis à cette épreuve de revenir au calendrier et de permettre à notre pays de figurer à nouveau au plus haut niveau. » Après vingt-sept ans d’absence, et dix-huit courses disputées à Magny-cours dans la Nièvre, le Grand

Prix de France avait fait son retour au Castellet en 2018. Les quatre éditions (une ayant été annulée en raison de la Covid) varoises n’ont donc pas convaincu Liberty Media de poursuivre l’aventure. La Turquie et le Portugal seraient en lice pour remplacer la Chine en 2023.

M. Wercher (à gauche) et son partenaire B. Paradis après leur titre mondial.

La saison démarre en trombe pour le sympathiqu­e clos du quartier Vauban. En effet, Matthieu Wercher, l’une de ses nouvelles recrues, membre de l’équipe de France U18, vient de ramener deux médailles des récents championna­ts du monde jeunes (U18-U23) qui se sont tenus à Montbrison (Loire).

La première, la plus prestigieu­se, fut obtenue au tir rapide en double où il était associé à Benjamin Paradis, en dominant largement les Monténégri­ns 52 frappes à 46. La seconde, en bronze

celle-là, sera glanée trois heures plus tard en tir progressif individuel.

Un pari gagnant, pour l’instant, pour le club Niçois de Camille Mantero qui a recruté et inscrit, cette saison, une série en catégorie M2. Les performanc­es de Matthieu vont, sans aucun doute, renforcer la confiance de sa formation qui pointe déjà à la quatrième place du championna­t national. Tous les espoirs leur sont donc permis et, pourquoi pas, l’accession en ligue, le top 16 de la M2.

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(Photo doc Var-matin)
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(Photo D.R.)

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