Nice-Matin (Cannes)

Scénario cruel pour les Niçoises

- BARBARA YOUINOU

BESANÇON OGC NICE : 27-26

A Besançon, ESBF bat Nice 27-26 après séance de 7 mètres (11-17 MT, 24-24 à la fin du temps réglementa­ire). Arbitres : Christmann et Iltis. Exclusions temporaire­s 2 minutes : Cusset (39’) pour Besançon, Dembele (8’, 52’), Von Pereira (26’, 39’), Holejova (57’) pour Nice

ESBF. Gardiennes : Lerstad 3 arrêts sur 12 tirs, Hauge 9/26. Les marqueuses : Mairot 5/7, Cusset 3/4, Aoustin 1/5, Dezic 0/1, Robert 2/4, Granier 3/6, Faure 6/7, Zazai 3/4 à 7m, Nosek 4/9, Corovic 0/2.

Nice. Gardiennes : Colic 11 arrêts sur 35 tirs. Les marqueuses : Sy 5/6, Chambertin 6/10, Fabbo 2/3, Prouvensie­r 0/4, Holejova 7/10, Diawara 0/1, Fall 1/1, Dembele 0/2, Von Pereira 4/7 Le Blevec. 1/1.

A la bataille tout au long du match, les Niçoises ont fini par s’incliner sur une cruelle séance de jets de sept mètres (27-26). La coupe de France prend fin, mais Nice aura eu le mérite de montrer un beau visage. Un match à l’extérieur est souvent plus difficile à négocier. Nice a pu le constater à Besançon, dont le public aura su pousser ses joueuses lors d’une séance de jet de sept mètres à couper au couteau. Pourtant, dès l’entame Djazz Chambertin et ses coéquipièr­es avaient imprimé leur tempo. Mais là où elles ont mieux fait le job c’est en forçant les Bisontines à prendre des tirs décalés sur la base arrière, Marija Colic se chargeant, avec gourmandis­e, de les arrêter (5-6, 16’). En provoquant aussi de nombreuses pertes de balle, les joueuses de Clément Alcacer faisaient progressiv­ement le trou sur les contre-attaques (11-17, 30’), alors qu’en face Natalia Nosek ratait un tir tout fait dans les dernières secondes de la première période. Mais le retour de flammes des Bisontines allait faire mal, très mal aux Niçoises. 2-0 en 45 secondes, un repli défensif délicat, le 2e deux minutes d’aimee Von Pereira…. Tout devenait plus compliqué (16-19, 39’). Seule Dieneba Sy parvenait à alimenter la marque afin de conserver un écart. De part et d’autre, on assistait à un festival de tirs ratés. Von Pereira loupait ainsi un tir à neuf mètres à la dernière seconde (24-24, 60’).

S’en suivait alors une séance de jets de sept mètres lors de laquelle Von Pereira et Holejova convertiss­aient leur tentative, mais pas Prouvensie­r, Fabbo et Sy, la faute à une très bonne Tonje Lerstad. Que ce scénario est cruel…

« Ça se joue à pas grandchose. On n’a pas été assez bonnes en deuxième mitemps. On a raté plusieurs occasions, au total on ne met que sept buts sur la période. La différence est aussi là. Le point positif c’est que l’on n’a pas perdu, et qu’on a été capables de rivaliser avec une équipe comme Besançon », a réagi Clément Alcacer, le coach niçois.

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(Photo DM) Von Pereira et les Niçoises si proches.

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