Nice-Matin (Cannes)

Au sommet, ou presque

- ETIENNE LE VAN KY

Quel palier reste-t-il à franchir pour cette Roca Team, afin de battre régulièrem­ent ces cadors européens dont fait partie le Real ? Qu’est-ce qu’il manque encore à Monaco ? « C’est simple : les lancers francs et l’exécution », résume John Brown III. Selon l’intérieur à lunettes, les équipes du top niveau d’euroligue ont des points communs : « Chaque joueur est dangereux, capable de faire mal de bien des manières. Ils ont des gars très intelligen­ts et expériment­és à tous les postes, aguerris aux fins de matchs difficiles ». Même chahutés, au pied du mur dressé par la raquette monégasque, les Madrilènes trouvent des solutions par leur confiance collective et leurs qualités individuel­les. Sous pression, Sergio Llull et sa bande sont imperturba­bles, à l’image de ces bombes à trois points dévastatri­ces en toute fin de possession. Des tirs pertinents, en rythme, tout sauf des prières.

« Tavares, il fait 3 mètres »

L’adresse à trois points de L’ASM, parlons-en. Face à Madrid, la Roca Team a planté à seulement 22 % (4/18). Sur l’ensemble de la saison, la Roca Team tourne à une moyenne médiocre de 32 %, la deuxième pire en Euroligue. Pas d’inquiétude cependant du côté de John Brown : « L’adresse de loin, ça va, ça vient. Quand ça ne rentre pas, il faut passer à autre chose. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter de shooter. » Un autre aspect difficile pour Monaco hier soir : le rebond. Contre le Real, les Monégasque­s ont été surclassés 26 à 36 dans le domaine, avec un total bien trop élevé de 13 rebonds offensifs concédés. « Il faut dire qu’avec Tavares et ses trois mètres de haut, c’est difficile ! » glisse Brown. En temps normal, Motiejunas et les siens captent une trentaine de rebonds, l’une des meilleures marques en Europe. Hier, il était flagrant qu’il manquait de la taille, mais aussi du métier. JB III de conclure :

« Pour contrer les plans des meilleures équipes d’europe, il faut se préparer en prêtant attention au moindre détail, avec une concentrat­ion au maximum tout le match. Les prochaines rencontres seront de nouveau des mises à l’épreuve pour nous ».

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(Ph. Cyril Dodergny) Des regrets pour Mike James et la Roca Team.

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