Noces de diamant entre la Croixrouge et Viviane Passeggi-gibert
Cette année Viviane Passeggi-gibert fête ses soixante ans au sein de la Croixrouge française. Rencontre avec une personne « au parcours plein de dignité et d’engagement au service des autres », comme aime à le rappeler Jacques Gauthier, conseiller municipal.
Votre venue à la Croix-rouge ?
J’étais assistante de laboratoire technique au lycée Carnot et j’ai su que la Croix-rouge recherchait des bénévoles : mon engagement a débuté ce jour-là, le 23 avril 1963.
Votre parcours ?
Très vite, je passe mon brevet national de secourisme, de réanimation ce qui me permettait de donner des cours. J’ai obtenu aussi le brevet de secouriste routier et celui de sportif. En 1970, auxiliaire sanitaire, j’ai passé mon diplôme d’instructeur ce qui m’a permis de former des moniteurs. En 1972, je devenais directrice des secouristes de Cannes tout en encadrant des centres nationaux. En 1978, la Croix-rouge de Cannes a été le premier comité français jumelé avec un comité africain. Après un problème de santé en 1980, j’ai rejoint, en 1982, l’équipe nationale à Paris. J’encadre des jurys d’examens de moniteurs dans plusieurs départements.
Dans les Alpes-maritimes ?
J’ai présidé le comité de Cannes (5 ans), celui du département (6 ans), je suis vice-présidente locale depuis 2012. J’ai ainsi travaillé avec 11 présidents nationaux et six en poste à Cannes. Et, bien entendu, j’ai participé à beaucoup de formations pour les gestes de premiers secours surtout dans les écoles du bassin cannois (notamment CM1, CM2).
Que représente la Croix-rouge pour vous ?
Le don de soi, de transmettre les gestes d’urgence qui peuvent sauver des vies, à un plus grand nombre de personnes.
Vos distinctions ?
Je suis officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur et, en 2016, j’ai obtenu la grande médaille de reconnaissance de la Croix-rouge.
Un grand souvenir ?
D’avoir été deux fois à Genève dans le cadre du Comité international de la Croix-rouge (CICR) et aussi d’être allé trois fois à Solférino (Italie) où la Croixrouge est née grâce à Henri Dunan.