4 mois avec sursis et 8000 euros d’amende pour des appâts empoisonnés
Que l’on soit pour ou contre, la pratique de la chasse répond à des règles bien précises. Et parmi elles, le respect de l’environnement.
Le parc national du Mercantour le martèle en rappelant qu’un chasseur a été condamné à 4 mois de prison avec sursis, de 8 000 euros d’amende, confiscation des armes à feu et retrait du permis de chasse pour avoir posé des appâts empoisonnés dans cette zone protégée.
Un risque sur l’environnement
Le parc national a raconté l’histoire sur les réseaux sociaux et son site web, l’épilogue d’une enquête de plusieurs semaines menée par la gendarmerie. Elle a conduit à l’arrestation d’un homme qui avait déposé des morceaux de viande « dans laquelle étaient introduites des substances à effet anticoagulant et raticide et dont l’usage est strictement encadré par un règlement européen. Au-delà des renards qui semblaient visés, cette pratique peut nuire à quantité d’espèces animales (genette, fouine, martre, belette, musaraignes, rapaces et autres oiseaux), nos animaux de compagnie et même
l’homme. »
Par ailleurs, un risque pèse aussi sur l’environnement ainsi que le décrit le parc national du Mercantour : « Les produits toxiques introduisent dans le milieu naturel des substances chimiques qui vont porter atteinte à la qualité de l’eau, à la microfaune essentielle au bon fonctionnement des sols, et à la végétation sauvage ou cultivée, en perturbant les cycles et les équilibres naturels. Particulièrement dangereuse, cette pratique [des appâts empoisonnés] est donc répréhensible alors que nous connaissons un effondrement de la biodiversité. »