La Roca Team pour
Monaco, devant son public, va tenter d’accéder au premier Final Four de la C1 de son histoire. Il lui faut battre le Maccabi Tel Aviv dans une 5e manche qui va drainer une grosse émotion.
Pas besoin de le répéter à tout bout de champ, cela sonne comme une évidence : Monaco va disputer ce soir le match le plus excitant de son histoire, peut-être le plus important, celui qui peut lui permettre de poser sa patte dans la cour des grands. Dans cette 5e manche décisive, la Roca Team va tenter de battre le Maccabi Tel Aviv et de se qualifier pour le premier Final Four de C1 de son histoire. Ce serait un bond de géant, une ascension météoritique pour un club qui évoluait encore en 3e division il y a 10 ans.
En face, le Maccabi, du haut de ses 15 Final Four, 9 finales, 6 titres accrochés au plafond (le premier en 1977, le dernier en 2014) veut renouer avec sa légende. L’emblématique et chaleureux président des premiers titres, Shimon Mizrahi, 83 ans, qui effectue tous les déplacements de son Maccabi, sera encore présent dans les gradins de Gaston-médecin. Respect ! Sinon, le nombre de supporters du Maccabi sera limité à 150 ce soir, loin des 600 qui avaient fait du bruit comme des milliers lors de la première manche. « C’est une décision des autorités monégasques motivée par les incidents relevés dans les tribunes lors des deux premières manches », a précisé le club monégasque. Les chants injurieux des Ultras du Maccabi lors des 2 manches à Tel Aviv n’ont pas non plus reçu un écho génial. Ce qui se comprend. À guichets fermés depuis deux jours (même si aucun billet n’a été vendu sur internet), Gastonmédecin (4500 places) risque de vibrer puissamment pour sa Roca Team. « La tension est forte. Ce n’est jamais simple de maîtriser ses nerfs, de prendre les bonnes décisions, de prendre les bons shoots, exprime Sasa Obradovic, le coach monégasque. On s’y prépare mentalement. A ce moment de la saison, si la tactique peut faire la différence, c’est plus une question de coeur ». L’ASM au Final Four ? Ce serait énorme. Un morceau de légende du sport se joue au pied du Rocher.