Écrire sa légende
« Je pense que ce sera Monaco »
A l’aile, à l’arrière ou à l’intérieur, Alpha Diallo est le couteau suisse que le Maccabi n’a pas forcément dans son attirail. Fâché avec son shoot de loin depuis le début de la série, le New Yorkais (9,8 pts, 3,5 rebonds, 2,2 passes), également spécialiste des tâches défensives, est capable de faire pencher la balance.
Alpha, quelle est selon toi la recette pour que Monaco rentre dans l’histoire ?
On a déjà joué 6 fois l’un contre l’autre. Chacun connaît tout de l’autre. Celui qui exécutera le mieux ses plans et appliquera la meilleure défense gagnera. Je pense que ce sera Monaco.
Si tu devais décrire le Maccabi ?
Une équipe talentueuse, avec beaucoup de qualité, des joueurs dominateurs. Ce sera dur, nous avons aussi des joueurs durs et dominants. C’est pourquoi la série est à 2-2. On s’est battu toute l’année pour avoir l’avantage du terrain en play-off. Et on est contents d’être à la maison pour le Game 5.
Une clé importante sera de réduire l’influence de Brown et Baldwin...
Absolument. Les deux représentent la tête du serpent. Limiter leur rendement, rendre leurs shoots difficiles, ce sera essentiel pour nous.
Monaco, c’est aussi la recherche du jeu rapide ?
Il faut jouer sur notre tempo. Nous avons un tempo unique, basé sur la vitesse. C’est cela que nous devons imposer. Et éviter que le Maccabi impose sa propre marque comme lors du Game 4.
La saison passée, tu avais manqué le quart de finale (blessure). Ce game 5 est-il le plus important de ta carrière jusqu’à présent ?
Ça l’est pour nous tous dans le club, en vérité.
On a travaillé si dur toute l’année pour vivre ce genre de match. Chacun devra jouer son rôle ce mercredi. On a eu quelques jours pour analyser ce qui n’a pas fonctionné dans le Game 4. Les fans vont nous aider. Notre chaudron rouge et blanc est capable de pousser très fort aussi.
On le voit dans les autres quarts de finale : il y a trois Game 5 ! Cela montre à quel point il faut déployer une intensité énorme pour aller au Final Four.
Ressens-tu comme une forme d’impatience de disputer ce match 5 ?
Je crois que depuis ce match 4, nous sommes tous impatients de disputer cette belle.
Nous n’avons pas montré le visage que nous souhaitions. Mais l’on a quand même réussi à capturer un match à Tel Aviv et c’est pourquoi nous sommes prêts à vivre ce grand moment. Et à tout donner surtout.