Nice-Matin (Cannes)

C’était Air Jordan Loyd

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Homme providenti­el de L’ASM, Jordan Loyd a su faire basculer le match du bon côté...

■  : une première mitemps d’anthologie (21 points). Touché à la cuisse, il n’a plus marqué un seul point en 2e mi-temps mais Sasa Obradovic l’a remis pour les deux dernières minutes.

■  : toujours présent dans le combat, il a été limité par les fautes mais a assuré des rotations précieuses dans la peinture.

■  : il a pris les choses en main dans le moneytime, un step back de génie dans la fournaise, et il termine avec 6 passes et 5 rebonds. (Note : 7)

■  : le facteur X. Peu utilisé dans la série

Chapeau monsieur Obradovic. jusqu’à présent, il a été ultra précieux au rebond et à la dissuasion en rotation de Donta Hall limité rapidement par les fautes. (Note 7)

■ ■ : l’homme du match, avec 21 points, 3/3 à 3-pts. Jordan Loyd fait basculer la rencontre dans le 4e quart-temps. 8 fautes provoquées en 10/12 aux lancers.

■  : Il n’a joué que quatre minutes (NN)

■  : en délicatess­e avec son shoot, mais incroyable dans tous les autres domaines, capable de tout faire (2 contres !) et même de défendre sur Baldwin. (Note : 7)

■  : Il a placé quelques crochets, intéressan­t tactiqueme­nt, sans

Monaco Motiejunas Loyd

briller outre mesure.

■  : énorme dans l’énergie, la défense, les rebonds offensifs, un capitaine exemplaire.

■ ▼■■ : des fautes qu’il aurait pu éviter, néanmoins titanesque au rebond, en défense, et 5/5 aux tirs (Note : 6).

■  : il n’est pas rentré en jeu (NN).

■  : il n’est pas rentré en jeu (NN)

Le coach

■  :

Bouillonna­nt... mais tout en maîtrise ! (Note : 8) « On veut continuer à écrire l’histoire » coup de chaud. On n’a rien lâché. On a été intelligen­t dans notre jeu, c’était un effort collectif, en particulie­r défensif.

Elie, votre premier sentiment après cette victoire ?

On est vraiment très contents. Ça a été une longue série, très difficile. On a réussi à rester soudés tout le long. L’an passé, Monaco n’avait pas l’avantage du terrain. Cette année on l’a eu, et ça a été vraiment un plus pour nous dans ce match 5, avec l’appui d’un super public. Finir la saison d’euroligue sur un match à domicile, avec tous les fans, c’est un grand plaisir. Ce soir, c’est beaucoup d’émotions.

Comment avez-vous vécu ces deux minutes qui retournent le match dans le 4e quart ?

On voulait continuer d’être agressifs, tout en gardant la tête froide. Je savais que Jordan (Loyd) était chaud et pouvait changer la rencontre.

On a su faire les stops défensifs qu’il fallait. Il fallait tout donner sur le terrain, c’était peut-être la dernière… Il fallait rester concentré et ne pas les laisser prendre un

C’est une fierté d’aller au Final Four ?

Bien sûr ! La dernière fois qu’un club français est allé à ce stade de la compétitio­n, c’était en 1997. Je n’étais même pas né ! On veut continuer d’écrire l’histoire et aller le plus loin possible. Désormais, on regarde vers l’olympiakos, aussi un monument. On va se pencher dessus et analyser la vidéo. Ce sera encore un match très dur.

D’un point de vue personnel, quel regard portes-tu sur ta série !

Nul, nul ! (rires) Dans l’ensemble ce n’est pas comme je l’aurais voulu, mais j’essaye de voir les choses que j’ai pu apporter au groupe.

J’ai tout donné en défense, et pour prendre le relais en attaque quand il le fallait. Même quand les tirs ne rentraient pas, j’essayais de trouver un moyen d’aider l’équipe.

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