Pourquoi n’y a-t-il toujours pas de grandes enseignes ?
Les attentes sont fortes. « À choisir, je préfère aller faire mon shopping à Cannes », explique cette Antiboise qui, à regret, doit quitter sa commune pour s’adonner à un petit plaisir. Alors, dès que des cellules commerciales se retrouvent vacantes, les paris vont bon train.
Qui va s’installer à la place de l’ancienne enseigne Maryka sur la place De-gaulle ? « L’immeuble a été acheté par des notaires, annonce le maire Jean Leonetti. J’aimerais qu’en bas il y ait un commerce. » Mais seuls les propriétaires ont la mainmise sur le devenir de cet espace. En revanche, c’est bien la Ville qui est maîtresse quant à l’avenir de la boutique jouxtant Monoprix. L’ex-office du tourisme perd son locataire : « Orange s’en va ».
Qui le remplacera ? « La proposition la plus stable est celle de la pharmacie voisine qui déménage. Mais personne ne s’est bousculé pour cette place. On sait que la période n’est pas euphorique dans ce domaine, on a bien vu la crise des grandes marques de prêt-à-porter… »
« Le risque, c’est d’avoir une grande majorité de saisonniers »
Défendant sa politique de préemption de commerces, le premier magistrat explique : « Le risque c’est d’avoir une grande majorité de saisonniers, ce qui est un problème lorsque l’on est en hiver… Et n’avoir que des agences immobilières peut aussi être un souci. »
De la diversité, le message est passé. Du coup, peut-on envisager de voir débarquer de grands noms, comme Nespresso, Sephora ou autres ?
« Souvent, ce type d’enseignes demandent des prix exorbitants… Voilà pourquoi vous ne les avez pas à Antibes. »
Au moins, c’est clair.