Camphrier, paulownias… les écoles verdissent !
Hier, la ville d’antibes a lancé sa nouvelle opération « Un arbre pour notre avenir » à l’école Saint-maymes. Objectif : verdir les établissements pour plus de fraîcheur et sensibiliser.
Pourquoi faut-il planter des arbres ? Le petit Arthur lève le doigt : « Parce que les voitures polluent beaucoup, alors ils absorbent le CO2. » Sa copine, à côté, enchaîne : « Et parce que ça fait de l’ombre ! »
Hier, c’est à l’école Saint-maymes que la municipalité a lancé son opération « Un arbre pour notre avenir », dans le cadre du Projet Educatif Territorial et de la végétalisation des cours de récré. L’objectif est multiple : améliorer le cadre de vie des élèves tout en les sensibilisant au développement durable et à la lutte contre le réchauffement climatique.
Paulownias, camphrier, Oranger…
« Ce sont les enfants qui ont choisi les espèces plantées, raconte Jeff Menetrier, directeur adjoint à l’environnement de la mairie d’antibes. Au départ, ils voulaient un flamboyant, c’est un arbre rouge qu’on trouve à La Réunion mais il n’est pas adapté au climat, il fait trop froid ici. »
Alors, pelles en main, ce sont plutôt deux paulownias âgés d’une dizaine d’années que les petits ont achevé de planter. Violet quand il est fleuri, c’est la même espèce que l’on retrouve sur le rond-point du quartier du Roy-soleil. Un camphrier, un oranger sanguin, deux metrosidéros, un brachychiton, un jacaranda et un albizzia ont également été mis en terre. Diversifier les espèces pour l’esthétique, la biodiversité mais aussi pour limiter le risque de transmission en cas de maladie.
1 000 arbres pour 1 000 naissances
Cette année, la Ville a débloqué 100 000 euros pour mener à bien cette opération dans toutes les écoles. Certaines bénéficieront également d’un nouvel enrobé au sol, fait de sable et de terre pour remettre la nature au centre et garantir plus de fraîcheur (le goudron garde la chaleur).
Ce n’est pas tout ! Présent, le maire Jean Leonetti a annoncé la plantation de 1 000 arbres dans la ville, « parce qu’il y a 1 000 naissances à Antibes chaque année. Chaque enfant aura son arbre. »
Dans les parcs, dans les jardins, dans la forêt…