David Guerrier aujourd’hui à Antibes : passion cuivres
Le trompettiste joue aujourd’hui à 16 h 30 avec l’orchestre national de Cannes dirigé par Benjamin Lévy à l’auditorium du conservatoire dans le cadre de Classic’antibes.
David Guerrier sera aujourd’hui à 16 h 30 sur la scène de l’auditorium Hector Berlioz du conservatoire avec l’orchestre national de Cannes placé sous la direction de de Benjamin Lévy, dans le cadre de Classic’antibes. Et c’est un interprète au double talent que vous allez découvrir.
A la fois trompettiste et corniste au plus haut niveau, ce qui est peu commun à notre époque, c’est du premier de ces deux instruments qu’il jouera aujourd’hui. « C’est en entendant un disque de Maurice André alors que j’avais trois ans que s’est dessinée mon envie de jouer de la trompette, raconte-t-il. Instinctivement j’ai été séduit par cette manière de produire le son qui émane directement de la vibration des lèvres et de tout le corps à travers le souffle. C’est une sensation très organique ! ».
Il commencera pourtant ses études musicales par le piano, passera
par le violon et le chant avant d’aborder avec bonheur la trompette puis le cor. « Grâce au cor j’ai découvert le grand répertoire romantique à l’orchestre dont il est l’un des instruments fétiches », confie le virtuose qui est devenu cor solo de l’orchestre national de France sous la direction de Kurt Masur.
Deux brillants concerti
Avant d’intégrer en 2021 son poste actuel de trompette solo de l’orchestre Philharmonique de Radio-france et de se produire en soliste au gré d’une brillante carrière internationale. « Si les techniques sont assez différentes, j’arrive à passer facilement de l’un à l’autre en fonction des programmes que j’ai à jouer » explique David Guerrier qui a multiplié les expériences en orchestre notamment à la chambre Philharmonique d’emmanuel Krivine afin d’enrichir sa connaissance des répertoires.
Cet après-midi, en plus d’un divertimento concertante pour contrebasse de Nino Rota interprété par Dusan Kostic et de la célébrissime 40ème symphonie de Mozart donnés par l’orchestre, il enchainera deux concerti pour trompette: «Celui en mi majeur de Johann Nepomuk Hummel, très viennois dans sa facture, plein d’élégance et de légèreté et celui plus contemporain de Robert Planel, écrit pour Maurice André, avec une consonance légère et sentimentale avec une trompette brillante et généreuse ! » conclut David Guerrier, ravi de retrouver l’orchestre national de Cannes avec qui il a joué il y a une décennie, ainsi que Benjamin Lévy qu’il a croisé lors de leurs études au conservatoire national supérieur de musique de Lyon.
Leur rencontre est le gage d’un beau moment musical partagé avec les musiciens de l’orchestre et le public.